Un pays moderne et solidaire

Bâtir une démocratie opérationnelle pour une Côte d’Ivoire forte et rassemblée dans la paix renforcée où l’on est d’abord Ivoirien avant d’appartenir à une région. Consolider les avancées de l’économie et l’amélioration des conditions de vie en dépit des difficultés conjoncturelles ou du contexte lié aux pandémies.

Lutter contre les concepts qui divisent (religions, ethnies) pour une vraie cohésion sociale, c’est la Côte d’Ivoire nouvelle.

Élu le 28 novembre 2010, avec une confortable majorité, Alassane Ouattara est devenu alors président d’une Côte d’Ivoire à reconstruire. Le chantier était énorme puisque le nouveau Chef de l’État devait à la fois panser les plaies du pays, réconcilier les adversaires, rétablir l’unité du territoire et restaurer la confiance dans l’économie ivoirienne. Le président Alassane Ouattara et ses équipes n’ont jamais dévié de cette ligne.

 © Le président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara en compagnie du premier ministre, Patrick Achi.

© Le président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara en compagnie du premier ministre, Patrick Achi.

Reconstruire et bâtir

Aujourd’hui la Côte d’Ivoire abrite plus de 29 millions d’habitants et réalise un Produit national brut (PNB) de 45 milliards de dollars. C’est la première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Après plus de dix ans de croissance ininterrompue, son économie s’est diversifiée, ses ressources agricoles et énergétiques multipliées. Sa dette est sous contrôle, dans un cadre macroéconomique dorénavant sain.

Désormais au service de la nation, l’État se préoccupe des infrastructures indispensables et du bien-être des citoyens. Il consolide l’unité nationale, lutte contre le communautarisme, renforce les valeurs de paix, de justice et de démocratie.

Hisser la Côte d’Ivoire à l’horizon 2030, au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure tel est l’objectif du Plan national de développement 2021-2025 (PND) qui mobilise 59 000 milliards de F CFA pour accélérer l’accès des populations à l’éducation, à l’eau potable, à l’électricité, aux services de santé, à la protection sociale.

Un Ivoirien nouveau

Pour une Côte d’Ivoire solidaire, des hommes et des femmes bien dans leur vie, le gouvernement s’est fixé un certain nombre d’objectifs à atteindre, pour les cinq années à venir :

Les populations voient leur santé améliorée.
Les populations sont dans un état nutritionnel adéquat et un développement optimal.
Les populations, y compris les plus vulnérables, ont accès aux instruments de protection sociale et à un emploi décent.
Les populations sont plus résilientes face aux chocs sociaux, économiques et politiques.
Les populations vivent dans un cadre de vie décent, assaini et mieux structuré.
Les populations améliorent leur bien-être par la pratique du sport.
Les populations bénéficient de politiques plus efficaces mettant en valeur le dividende démographique.

Un PND ambitieux

Le Plan national de développement repose sur cinq piliers :
PREMIER PILIER : La paix, la sécurité et la cohésion sociale.
DEUXIÈME PILIER : La création d’emplois.
TROISIÈME PILIER : La création d’un cadre de vie agréable et d’un cadre d’investissement attractif.
QUATRIÈME PILIER : Le développement d’une administration publique plus performante et plus engagée.
CINQUIÈME PILIER : L’homme nouveau est au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire.

L’État entend également poursuivre les réformes lancées en matière de gestion des finances publiques, d’amélioration du climat des affaires et de renforcement du secteur privé ivoirien. Cela passe notamment par la transformation locale des matières premières, le renforcement des infrastructures et la promotion des champions nationaux, afin de créer davantage d’emplois, en particulier en direction des jeunes et des femmes.

Le PND 2021-2025 veut aussi consolider le triptyque « Paix-Sécurité-Justice », pour raffermir la cohésion sociale et maintenir la paix et la stabilité.

Une équipe soudée

Le Premier ministre, Patrick Achi, fut, avec feu Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, l’un des architectes du programme économique préparé pour 2025. À ses côtés, de nombreux quadras et quinquas, élevés dans la pépinière du RDR/RHDP, assurent la relève.

Une équipe soudée

Une équipe soudée

Demain, l’émergence

L’ambition du chef de l’État, Alassane Ouattara est de maintenir jusqu’en 2025, une croissance économique de plus de 7 % en moyenne. Que ce soit dans les domaines agricoles ou énergétiques, en matière de santé ou d’éducation, de respect du genre ou de l’environnement, la Côte d’Ivoire avance. À la fois équitable, inclusive, respectueuse du genre et de l’environnement, fondée sur une transformation structurelle de l’économie, elle doit créer 4 millions d’emplois d’ici à 2025. Avec le soutien des opérateurs privés, de nombreux chantiers voient le jour à travers le pays, les réformes se multiplient.

AGRICULTURE : En transformation constante
Le 20 octobre, ont été lancés les travaux de construction d’une unité de transformation de cacao dans la ville de San Pedro. Pour un investissement de 73 milliards F CFA, elle pourra traiter chaque année 64 000 tonnes de fèves. Cette future usine permettra la création de 1 700 emplois.
Une usine de transformation de noix de cajou a été inaugurée en juillet à Toumodi. Pour un investissement de 23 millions de dollars, elle dispose d’une capacité de traitement de 60 000 tonnes d’anacardes par an. Ce nouveau site industriel répond à l’objectif de pouvoir transformer 50 % de la production nationale en 2025, contre 20 % actuellement.

AQUACULTURE : Vers l’autosuffisance
En août, le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI) a été lancé pour permettre aux Ivoiriens de consommer 100 % de poisson local d’ici à 2030. Une station piscicole a été inaugurée à Loka, près de Bouaké pour que la Côte d’Ivoire ait la capacité de produire 150 000 tonnes de poissons en 2026. Le pays importe aujourd’hui 84 % de sa consommation.

AGROFORESTERIE : Augmenter la ressource
En novembre, la Côte d’Ivoire a lancé le Projet d’investissement forestier (PIF) pour tripler son couvert forestier d’ici à 2030. Le PIF vise à atteindre à cette date une superficie de 6,5 millions d’hectares, soit 20 % du territoire national. La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui 2 millions d’hectares de forêt, contre près de 16 millions dans les années 60.

ÉNERGIE : À revendre
Le potentiel de production ivoirien en hydrocarbures est dorénavant estimé à 2,5 milliards de barils de brut et entre 2 400 et 3 300 milliards de pieds-cubes de gaz naturel. Les premiers barils sont attendus pour la fin 2023.

 © La centrale thermique d’Azito produit de l’électricité grâce au gaz

© La centrale thermique d’Azito produit de l’électricité grâce au gaz

RENOUVELABLES : En plein essor

La Côte d’Ivoire a démarré en octobre la construction de sa première centrale de production d’électricité à partir de biomasse. Ce projet, d’une capacité de 46 MW pour un investissement de 200 millions d’euros, sera opérationnel pour 2025. Les énergies renouvelables doivent représenter 42 % du mix énergétique ivoirien à l’horizon 2030.
La capacité de la centrale thermique d’Azito a été portée dans le même temps à 710 MW (contre 457 MW auparavant). La Côte d’Ivoire affiche l’ambition de pouvoir produire 4 000 MW à l’horizon 2025, contre 2 300 MW actuellement.

SANTÉ : Retrouvée

Le pays a annoncé 75 millions de dollars  d’investissements pour la construction de deux hôpitaux dans le nord du pays. Un Centre hospitalier régional (CHR) d’une capacité de 187 lits sera construit dans la ville d’Odienné et un hôpital général de 60 lits verra la jour dans la localité de Gbélédan.

FEMMES : Créatrices d’entreprises

Une entreprise sur quatre est aujourd’hui dirigée par une femme en Côte d’Ivoire. Pour les aider à créer leurs entreprises, le programme DigiFemmes a été mis en place en août, pour renforcer les compétences numériques et entrepreneuriales. Des formations sont dans le même temps dispensées à 720 PME ivoiriennes réparties sur le territoire ivoirien.

Adobestock (2)

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SECTEUR PRIVÉ : Trouver la « Pépite »

Les autorités ivoiriennes ont lancé en octobre, le Programme économique pour l’innovation et la transformation des entreprises (Pepite), pour valoriser au mieux les sociétés ivoiriennes, ayant un fort potentiel de croissance. Moins de 10 % de sociétés à capitaux majoritairement ivoiriens figurent dans le top 500 des entreprises du pays.

C’est un nouveau challenge pour la Côte d’Ivoire, dont le principal enjeu consiste à maintenir un cycle long de croissance. C’est la condition essentielle pour voir la richesse nationale augmentée, la poussée démographique absorbée. Pour favoriser surtout la création d’emplois qui fera progresser les résultats de la Côte d’Ivoire en matière de développement humain.

Paix et sécurité

Pas de développement sans paix durable et sans sécurité nationale et sous-régionale. La Côte d’Ivoire entend chasser les démons intérieurs des crises passées, en bâtissant une nation unie dans sa diversité culturelle et fière d’appartenir à une même communauté de destin.

« Nous resterons inflexibles sur la préservation de notre sécurité, de la paix et de nos acquis en matière de démocratie. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire


Sur le plan extérieur, le pays compte tenir sa place, dans la foulée de celle retrouvée par sa diplomatie dans les cénacles internationaux, pour s’engager comme un garant de la paix régionale, contre les fléaux du terrorisme.

En matière de défense, l’ambition du gouvernement est de doter la Côte d’Ivoire d’une armée professionnelle et républicaine capable d’assurer la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire, tout en participant au renforcement de la coopération internationale.

D’un point de vue purement militaire, l’action gouvernementale a donc veillé à accroître les capacités de commandement et de renseignement pour améliorer l’efficacité opérationnelle des forces de défense de la Côte d’Ivoire en matière de :



internationales

Une attention particulière a été portée en direction des relations entre les forces de sécurité et la population. Une police de proximité a été mise en place pour renforcer la confiance des citoyens, alors que les services de pompiers continuent de tisser leur toile dans les régions et les districts du pays.

Une diplomatie au service de l’intégration régionale

Fidèle à son ambition d’être une nation ouverte sur le monde, la Côte d’Ivoire s’investit dans la construction d’un espace régional et sous-régional plus intégré et profitable au développement de ses pays membres. Dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la Côte d’Ivoire a par exemple soutenu l’approche de coopération transfrontalière in-situ des forces de défense et de sécurité de l’Union du fleuve Mano (UFM), incluant des opérations conjointes.

Championne de l’intégration régionale, la Côte d’Ivoire compte aussi exercer son influence et son leadership en matière de coopération internationale, en accroissant sa présence dans les différents organismes internationaux. Sa diplomatie a fait l’objet de vastes réformes qui lui permet aujourd’hui de retrouver toute sa place sur la scène internationale. Les relations bilatérales et multilatérales ont été renforcées. Une diplomatie économique a vu le jour. L’outil diplomatique a été modernisé avec la mise en place d’un archivage électronique.

Développement durable

Une croissance élevée suppose une gestion sérieuse du capital humain et du capital naturel. La Côte d’Ivoire en est très consciente et a pris les mesures nécessaires qui ont servi de fondements à l’élaboration des différents piliers du programme 2025.

Des inondations aux incendies, de la hausse des températures à l’érosion des côtes, les menaces sont multiples et biens réelles pour le secteur agricole comme pour les métropoles du littoral. Conscient de l’impact des changements en cours sur les écosystèmes et donc de l’urgence à préserver la biodiversité, le gouvernement a décidé de compléter l’arsenal de réformes déjà mises en place, en fixant la barre sur le respect de la nature, la lutte contre le réchauffement climatique.

FAITS MARQUANTS

Déforestation : Les forêts tropicales jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. Un plan d’action est lancé pour voir le pays retrouver un taux de couverture forestière de 20 % à l’horizon 2045, en plantant près de 3 millions d’arbres.

Emissions : Le taux de CO2 émis par le pays doit baisser de 10 % en 2025 ; la Côte d’Ivoire s’est engagée à réduire de 28 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, grâce aux emplois verts créés dans le cadre de la politique contre le chômage.

Préservation : Pour lutter contre la dégradation des mers et des côtes, le pays a créé sa toute première Aire marine protégée (AMP), dans la zone de Grand-Bereby, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. D’une superficie 2 600 km2, elle renforce depuis 2020, la conservation des ressources halieutiques et des écosystèmes marins et côtiers.

Dépollution : Un inventaire national des pesticides a été réalisé dans près de 6 000 sites identifiés à travers le pays. Plus de 1 000 tonnes de produits obsolètes et autres déchets associés ont été saisies. La Côte d’Ivoire dispose depuis d’une base de données sur les stocks de pesticides du pays.

 © À gauche : La lagune d’Assinie, un écosytème à préserver // À droite la plage de Jacqueville, une invitation à la détente.

© À gauche : La lagune d’Assinie, un écosytème à préserver // À droite la plage de Jacqueville, une invitation à la détente.

Paradis à sauvegarder

Sur près de 320 000 km², où l’eau abonde entre terre et mer, rivières, lagunes et forêts doivent être préservées. Les parcs naturels nationaux font l’objet d’importants travaux, plages, lagunes, mangroves, et sites archéologiques sont de vrais dons du ciel. La Côte d’Ivoire veut, à raison, s’imposer comme une destination touristique de premier plan et réfléchit à un tourisme différent. Le potentiel entre le Nord et le Sud est important : réseau de lagunes unique en Afrique, parcs nationaux, espèces rares, sites inscrits au patrimoine de l’Unesco ou à la convention de Ramsar.