Relations Chine Afrique | 7e Gala Jeunesse x La Grande Muraille

En avril 2023, le 7e Gala de la jeunesse Chine-Afrique a eu lieu à Beijing. La délégation des jeunes Africains a escaladé la Grande Muraille.

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Le 7e gala de la jeunesse Afrique-Chine : des jeunes Africains escaladent la Grande Muraille

« Quand on évoque la Chine, à quoi pensez-vous en premier ? » « La paix », « le développement », « la prospérité » et « la beauté des paysages »… Le 17 avril, lors d’une soirée fraternelle organisée dans l’ancienne résidence de Soong Ching-ling[1] à Beijing, des jeunes Africains ont ainsi parlé ensemble de leurs premières impressions de la Chine. « C’est un plaisir de visiter cette terre magique et magnifique, et je suis prêt à raconter à toujours plus d’amis africains ce que j’ai vécu en Chine », a déclaré Mohamed, membre exécutif du Conseil national de la jeunesse de Maurice.

En avril, le 7e Gala de la jeunesse Chine-Afrique a eu lieu à Beijing, organisé par le ministère des Affaires étrangères de Chine, la fondation chinoise de Soong Ching-ling et le gouvernement de la province du Shandong. Pendant une semaine, 49 jeunes représentants de 48 pays africains et de l’Union africaine ont résidé à Beijing et au Shandong, pour participer au dialogue jeunesse Chine-Afrique et visiter des musées, des entreprises et des zones de démonstration de revitalisation rurale.

Li Bin, président de la Fondation chinoise Soong Ching-ling et président de l’Association d’amitié des peuples sino-africains de Chine, a déclaré dans son discours d’ouverture : « La jeunesse est l’avenir des relations sino-africaines. Nous espérons que les jeunes amis des membres du Forum sur la coopération sino-africaine saisiront cette occasion pour découvrir des zones urbaines et rurales de la Chine, afin de mieux connaître ce pays d’une façon plus réelle, globale et dynamique. »

 © La visite de la serre intelligente à température constante pour les tomates (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

© La visite de la serre intelligente à température constante pour les tomates (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

« Il existe de nombreux savoir-faire traditionnels qui méritent d’être découverts »

Lorsqu’on mentionne les sites historiques de la Chine, beaucoup pensent immédiatement à la Grande Muraille, et nos jeunes amis africains ne font pas exception. Pour eux, la Grande Muraille est le symbole le plus célèbre de Chine.

La partie de Juyongguan de la Grande Muraille est située en banlieue de Beijing et, au printemps, elle apparaît dans toute sa majesté et sa magnificence, avec les montagnes et les plaines couvertes de fleurs. Lorsque les jeunes Africains y sont montés pour prendre une photo de groupe, ils ont crié avec enthousiasme ce dicton bien connu en Chine : « Si vous ne gravissez pas la Grande Muraille, vous n’êtes pas un héros (不到长城非好汉) ! »

Au pied de la Grande Muraille, un membre de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants égyptienne, déjà venu plusieurs fois en Chine, s’est exclamé : « Ce n’est pas la première fois que je viens escalader la Grande Muraille. Chaque fois je suis impressionné par la magnificence de ce symbole de la longue histoire de la Chine. »

 © Les jeunes représentantes de la délégation dans un train de dernier modèle à grande vitesse (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

© Les jeunes représentantes de la délégation dans un train de dernier modèle à grande vitesse (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

Après avoir visité l’ancienne résidence de Soong Ching-ling et des sites patrimoniaux, les jeunes Africains ont fait l’expérience des savoir-faire traditionnels comme la teinture à l’ancienne, l’impression à caractères mobiles, la tradition de la céramique et l’art du bois.

Une jeune fille du Burkina Faso s’est émerveillée de l’ancienne méthode de la teinture en déclarant : « Il existe de nombreux métiers et techniques traditionnels en Chine qui valent la peine d’être appris. Je veux bien partager ces savoir-faire intéressants avec mes amis africains. »

Lors de l’expérience de l’impression à caractères mobiles, certains jeunes amis africains ont pris pour modèle l’ancien poème chinois : « Même éloignés, les vrais amis se sentent proches »(海内存知己,天涯若比邻). » Patrick, le rédacteur en chef d’un site d’informations de la République centrafricaine, a mis en lumière sa signification : « J’ai toujours aimé les anciens poèmes et proverbes chinois. Je connais depuis longtemps ce vers qui a un sens profond, tout comme la description de notre relation amicale. »

 © L’apprentissage de la cithare à sept cordes (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

© L’apprentissage de la cithare à sept cordes (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

« J’ai vu un portrait réel des réalisations du développement de la Chine »

La délégation a également visité le musée de l’Histoire du Parti communiste de Chine. La présentation des guerres contre le Japon (1931-1945), des guerres civiles (des années 1920 à la fin des années 1940) et de la Longue Marche (1934-1936), conflits que l’armée rouge a vécus, a particulièrement retenu l’attention des visiteurs. Avec des technologies numériques telle que le théâtre holographique, les scènes de batailles ont pris une dimension en trois dimensions. Après avoir visité l’exposition, un représentant de l’Union des étudiants de toute l’Afrique du Libéria a résumé : « Dans un environnement historique aussi difficile, les communistes chinois ont tenu bon jusqu’à la victoire finale, ce qui est incroyable. »

Dans le jeu d’expérimentation 3D « Survoler la Chine », présenté au musée, les visiteurs ont été invités de monter à bord d’un « avion » pour survoler de gigantesques infrastructures chinoises et en avoir une vue très réaliste, à vol d’oiseau : les principales réalisations scientifiques et technologiques de la Chine sont ainsi apparues à portée de main.

Dans le livre d’or du musée, un jeune homme du Malawi a écrit : « Je vois que la Chine a enregistré d’une manière unique l’histoire des luttes révolutionnaires, ce qui permet aux générations futures de mieux comprendre d’où vient la réalisation de tout ce développement remarquable. D’autres pays devraient faire de même pour que les jeunes puissent recevoir un meilleur enseignement de l’histoire. »

 © La délégation des jeunes Africains sur la Grande Muraille (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

© La délégation des jeunes Africains sur la Grande Muraille (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

Dans la province du Shandong, les jeunes Africains ont visité quatre villes, dont la capitale Jinan, Tai’an, Weifang et Qingdao. A Jinan, le musée national des véhicules lourds présente de précieuses photos anciennes démontrant l’évolution de l’industrie chinoise dans la fabrication d’automobiles à partir de zéro. Dans un petit village de Weifang, la délégation a découvert un univers merveilleux de tomates installé dans une serre intelligente à température constante. A Qingdao, une visite approfondie dans des quartiers populaires a permis de connaître les services communautaires diversifiés, y compris les activités artistiques des groupes d’art locaux…

« Au cours de la visite, j’ai constaté que les technologies numériques ont été intégrées dans les zones rurales, notamment agricoles. Cette mise à niveau digitale est selon moi très intéressante et innovante, car elle démontre la possibilité de l’intégration de la nature et de la technologie », a déclaré un jeune analyste de marché venant de Seychelles.

« En Chine, je vois un portrait fidèle des réalisations du développement de ce pays », a souligné un jeune homme venant du Kenya. Tout au long du trajet, il a utilisé fréquemment son appareil photo. « Les résultats de la Chine sont pour moi une source d’inspiration importante. On pourrait emprunter l’expérience de votre pays pour aider à notre développement », a-t-il déclaré.

Participer activement à la grande cause de la coopération amicale sino-africaine

Dans de nombreux pays africains, les produits chinois sont très populaires et ont déjà été intégrés dans la vie quotidienne.

« Quand il s’agit de Chine, tout le monde pense d’abord au ‘Made in China’ », a évoqué le jeune analyste de marché de Seychelles. « Sur notre marché, de nombreux produits de première nécessité tels que les vêtements et les chaussures viennent de Chine. Dans mon cas, beaucoup d’amis autour de moi utilisent les téléphones mobiles Huawei. Les échanges commerciaux fréquents sont très bénéfiques pour les deux pays. »

 © La participation des jeunes Africains dans un jeu de musique avec des habitants locaux de Qingdao, dans la province du Shandong (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

© La participation des jeunes Africains dans un jeu de musique avec des habitants locaux de Qingdao, dans la province du Shandong (Photo : Fondation chinoise Soong Ching-ling)

Le 19 avril, les jeunes représentants africains sont entrés dans la salle bleue du ministère chinois des Affaires étrangères pour partager leurs points de vue. « Les échanges afro-chinois offrent une bonne opportunité aux jeunes des deux côtés pour renforcer la compréhension mutuelle », a indiqué une représentante du département Chine de l’Office Asie du ministère gabonais des affaires étrangères. Elle a déclaré : « Les échanges entre la Chine et le Gabon sont très bénéfique pour les deux parties. Nous avons obtenu des résultats tangibles dans des domaines tels que la médecine et l’éducation. Nous sommes satisfaits et espérons une coopération plus étroite à l’avenir. »

Ensuite, le 20 avril, à Jinan, capitale de la province du Shandong, s’est tenue une conférence de dialogue entre des jeunes Chinois et Africains, avec plus de 150 participants. Plusieurs représentants ont partagé leur témoignage et leur expérience.

Zhao Jiande, qui vient de Shandong Power Construction Company, a participé à la construction de centrales électriques au Maroc, en Afrique du Sud et dans d’autres pays africains. Il a une profonde compréhension de la coopération sino-africaine pour le développement vert. « La construction des projets d’énergie propre a non seulement apporté des avantages tangibles au peuple africain, mais a également jeté des bases solides pour la nouvelle coopération énergétique sino-africaine, contribuant au développement économique, social et environnemental durable de l’Afrique », a-t-il dit.

L’amitié entre la Chine et l’Afrique se reflète non seulement dans les échanges économiques, scientifiques et technologiques, mais aussi dans la coopération médicale.

« Au cours des deux années d’aide à l’Afrique, j’ai rédigé plus de 40 000 rapports de diagnostic par imagerie et développé deux nouvelles technologies dans le traitement médical », a indiqué Sun Zhanguo, membre de la 16e équipe médicale chinoise aux Seychelles. Il a ajouté : « En plus de compléter les services médicaux de routine, j’ai aussi profité de mon temps libre pour établir la première base de données d’enseignement de l’imagerie aux Seychelles. On a passé 14 mois à rédiger une monographie sur l’imagerie médicale en anglais dont on a fait don au ministère de la Santé des Seychelles. »

Un jeune Tanzanien, coordinateur et enseignant du chinois, a indiqué : « Dans les écoles primaires et secondaires, ainsi que les universités de Tanzanie, de plus en plus de jeunes gens souhaitent apprendre le chinois. La langue permet d’approfondir des interactions dans de nombreux domaines. »

« La jeunesse est l’avenir du pays et l’espoir de la nation », a déclaré Liu Yuxi, le représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines, lors de la cérémonie d’ouverture du 7e Gala de la jeunesse Chine-Afrique. Il a poursuivi : « Le gala offrait des opportunités de communications approfondies, des échanges et des apprentissages mutuels entre les jeunes Africains et Chinois. En s’inspirant réciproquement et en renforçant notre sens de la responsabilité, nous pouvons faire en sorte que l’amitié sino-africaine participe toujours plus activement à la grande cause de la coopération de l’Afrique et de la Chine. »

[1] Rosamond Soong, ou Soong Ching-ling (宋庆龄) (27 janvier 1893 – 29 mai 1981), deuxième fille de Charles Soong et sœur de Song Meiling, est une femme d’État chinoise, deuxième épouse du « Père de la Chine moderne » Sun Yat-sen, et héritière de sa mission politique. Après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, Mme. Soong Ching-ling, en tant que dirigeante nationale, a rencontré et reçu les chefs d’États et la jeunesse de Guinée, du Ghana, d’Algérie, de Tanzanie et de nombreux pays africains à Beijing et à Shanghai, apportant d’importantes contributions à l’amitié sino-africaine.

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