Imane Ayissi

IMANE AYISSI

Pour le couturier camerounais, toujours vêtu de noir, la chaussure est l’accessoire par excellence… et l’une de ses rares fantaisies.

ÉDITO

La fin d’année approche. L’occasion d’une petite rétrospective personnelle et de prendre de bonnes résolutions. Le moment, également, de faire plaisir à ceux que l’on aime et de se faire plaisir à soi.

Le supplément « Lifestyle » de Jeune Afrique que vous avez entre les mains, deuxième édition du genre après celui que vous avez pu découvrir en septembre dernier, pourrait vous donner quelques idées. Voyage, luxe, calme, volupté et… golf, en l’occurrence à Marrakech. Mode, style et vêtements aux côtés des meilleurs couturiers africains. Bulles de champagne choisies pour vous par un sommelier émérite, celui du Saint James, à Paris. Plaisir automobile de haut vol avec le duel de SUV britanniques, Bentley vs Rolls Royce (on peut rêver, non?). Plus accessible, notre sélection shopping pour homme ou pour femme. Last but not least, une interview du maître architecte ivoirien Guillaume Koffi, qui nous dévoile sa vision du métier et les nécessaires évolutions qu’imposent de nouveaux modes de vie sur le continent.

Bonne lecture à toutes et à tous. Et, surtout, excellentes fêtes de fin d’année, en vous souhaitant le meilleur pour 2019.

signature-MBY

Luxe d’ailleurs

Délices d’hiver au Royal Mansour

Les grands palaces ont une âme. C’est ce qui les rend attachants, envoûtants et différents. Au Royal Mansour, c’est toute l’âme marocaine qui irrigue l’espace et le temps : raffinement, générosité et discrétion. Médina dans la médina de Marrakech, cet hôtel offre plus que les standards du luxe. Il propose une expérience unique : se sentir chez soi dans un palais royal. Le mot « royal » n’est pas d’ailleurs pas anodin: le Royal Mansour est une commande du roi Mohammed VI pour accueillir les hôtes de marque.

Véritable oasis de jardins, le lieu est une vitrine pour l’architecture et l’artisanat marocain. Chaque détail, sculpté, cousu ou peint est empreint de tradition locale. Dans ce lieu hors du temps, où seul le clapotis des fontaines vous accompagne, déambuler dans les patios, entre palmiers, bougainvilliers et daturas offre un moment propice à la rêverie, loin de l’agitation de la ville… Le service en gants blancs est on ne peut plus discret. Voire invisible. Spécificité du Royal Mansour, des coursives souterraines permettent au personnel d’accéder aux espaces privés sans être vus.

Le palace ne propose ni chambre ni suite, uniquement des riads – un concept unique au monde. En couple ou en famille, l’expérience conjugue calme, intimité et espace. Le plus « petit » riad s’étend sur 140 m2, quand les plus vastes flirtent avec les 1800 m2. Chacun se décline sur trois niveaux : un salon, une salle à manger et un bar au rez-de-chaussée. Chambres et salles de bains sont au premier étage, tandis que le toit s’ouvre sur un salon-tente et une piscine avec vue sur la ville. Un panorama unique, surtout en hiver lorsque le feu de bois crépite dans la cheminée présente sur le toit-terrasse. Les plus grands riads disposent d’un patio privé, d’un majordome dédié et d’un hammam.

Côté restauration, on compte trois tables pour trois gastronomies : marocaine, française et internationale. Les cartes sont signées du chef étoilé Yannick Alléno ; le chef Jérôme Videau dirige la brigade.

Chaque année, le Royal Mansour enchaîne les récompenses : meilleur hôtel d’Afrique 2018 selon le jury de journalistes Villégiatures, meilleure table du continent (World Luxury Restaurant Awards 2017), meilleur spa (World Luxury Spa Awards 2016). Un séjour à Marrakech ne serait cependant pas complet sans un détour par le green. Si les tentations ne manquent pas, le Royal Golf se distingue cet hiver par une ambiance « british » renforcée. L’inspiration anglo-saxonne se retrouve dans le nouveau club house, ouvert début décembre, ou dans les tenues des soixante caddies, revisitées par Albert Oiknine. Véritable lieu de vie, ce club house décline trois types d’animations.

Ouvert sur le practice, il permet d’analyser le swing des golfeurs. Ses écrans diffusent en direct les grands événements sportifs. Enfin, son restaurant promet une alléchante pause gastronomique. Un pari sûr quand on sait que les cuisines sont désormais gérées par le Royal Mansour. Histoire de ne pas perdre son âme… marocaine.

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Si l’hiver est doux, vous pourrez exercer votre swing face à l’Atlas.

S’il est plus rude, vous pourrez nager sous la verrière, dans la piscine chauffée de 22 m.

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Si l’hiver est doux, vous pourrez exercer votre swing face à l’Atlas.

S’il est plus rude, vous pourrez nager sous la verrière, dans la piscine chauffée de 22 m.

Luxe d’aujourd’hui

Bentley Bentayga vs Rolls-Royce Cullinan DUEL AU SOMMET

De la Californie à l’Oural et de Helsinki au Cap, le SUV (Sport Utility Vehicle), mélange de 4x4 haut de gamme et de break familial, a décidément les faveurs des automobilistes. Aujourd’hui, toutes les marques possèdent leur propre gamme, y compris les plus huppées. Dernière en date: Rolls-Royce, qui vient de signer sa conversion avec le Cullinan, destiné aussi à rajeunir sa vénérable image. Bentley l’avait précédé trois ans auparavant avec le Bentayga.

Ces deux marques ont longtemps partagé un destin commun. Flash-back. En 1931, Rolls-Royce acquiert Bentley pour décliner des versions sportives de ses modèles. Une union qui va durer jusqu’en 1998, quand Vickers, propriétaire des deux marques, trouve lemoyen de les vendre à deux acquéreurs différents. Allemands tous les deux. BMW s’adjuge Rolls-Royce, tandis que Volkswagen met la main sur Bentley. Vingt ans plus tard, ces deux fleurons britanniques ont ainsi su maintenir leur standing et bénéficier de la technologie germanique. Bref, le meilleur des deux mondes.

Au jeu du « qui ressemble le plus à un salon anglais? », le Bentley Bentayga, surtout dans son exécution Mulliner, remporte nos faveurs. Cuir, boiseries, harmonie et noblesse des matériaux… une ambiance que ne renieraient en rien bon nombre de clubs de gentlemen londoniens. Le Rolls-Royce Cullinan place également la barre très haut. Ici, on joue sur l’épure, le contemporain et la luminosité.

Pour l’un comme pour l’autre, une infinie palette d’options permet de rendre chaque véhicule quasiment unique. Une finition qui place ces deux SUV à des années-lumière du reste de la production automobile.

Question motorisation, on retrouve deux 12 cylindres. En V pour le Cullinan (571 ch), en W (deux V6 accolés) pour le Bentayga (600 ch). Cette dernière technologie, plus compacte, se trouve aussi sous le capot de certaines Audi ou sous celui de la Volkswagen Phaeton. Résultat, le Bentley Bentayga se montre plus vif que son concurrent pour filer allègrement à plus de 300 km/h, contre « seulement » 250 km/h pour le Rolls-Royce. Côté sensations, les capacités d’accélération de ces deux grandes et lourdes voitures s’approchent de certaines petites sportives. Et les transmissions intégrales permettent d’aller jouer les baroudeurs chics sur les plus épouvantables terrains.

Au volant, le Bentayga possède un tempérament plus enjoué. Mais, à cause de sa masse, les trains roulants sont mis à rude épreuve. Le Cullinan, lui, offre l’effet magic carpet qui caractérise toutes les Rolls. On a l’impression de flotter au-dessus de la route, même quand le revêtement est déplorable. L’insonorisation, parfaite sur le Bentayga, se conjugue au plus-que-parfait sur le Cullinan.

Esthétiquement, les lignes du Cullinan nous semblent plus fluides, plus tendues et plus statutaires que celles du Bentayga.

Alors, Bentley ou Rolls? À l’heure du choix, le Bentayga vous séduira par sa finition so British et sa (relative) vivacité sur la route, le Cullinan par son originalité et son flegme. Dans les deux cas, il vous faudra débourser plus de 300000 €. Mais quand on aime…

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Le Bentley Bentayga propose aux citadins des options payantes comme l’’assistance au parkinng ou la reconnaisssance des panneaux de circulation.

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Détail caché du Rolls-Royce Cullinan: de grands parapluies sont logés dans les flancs des portes, où ils sont automatiquement séchés.

Les créations de Chocolate by Kwaku Bediado (ci-contre) et de Sophie Zinga (ci-dessous), au Forum sur la paix, à Paris, en novembre.

Luxe de demain

MODE 100 % MADE IN AFRICA

Personne ne doute du potentiel créatif des couturiers africains. De grands noms comme Ozwald Boateng ou Imane Ayissi viennent à l’esprit… à la nuance près qu’ils exercent leur talent en Europe. Quand il s’agit de créer à la fois une marque, un réseau de distribution, un cycle de production et de logistique sur le continent, les talents se font plus rares. Assurer l’émergence des designers de demain et garantir leur indépendance reste un défi. C’est tout le sens de l’Impact Fund for Africa, lancé à l’occasion du Forum de Paris sur la paix, le mois dernier.

Pour illustrer l’actualité des collections africaines, trois designers ont défilé à cette occasion: la Sénégalaise Sophie Zinga et les Ghanéens Duaba Serwa et Kwaku Bediado avec son label Chocolate. Un coup de projecteur énorme, alors que 84 chefs d’État étaient présents dans la capitale française – bien plus que pour la FashionWeek!

Derrière le slogan «Fashion for peace », un engagement: 100 millions d’euros sur huit ans avec un taux de rendement interne de 15 %. « C’est la première fois qu’un fonds d’une telle importance est lancé pour notre secteur en Afrique », explique la Ghanéenne Roberta Annan, fondatrice de l’African Fashion Fund, qui supervise ce programme aux côtés de l’Ethical Fashion Initiative et sous l’oeil de la commission européenne.

« La mode est un environnement complexe et très compétitif, explique Roberta Annan. Notre fonds doit former et accompagner les créateurs d’Instagram au showroom, et diversifier nos investissements vers les manufactures en amont et la distribution en aval. » Douze marques devraient émerger à terme grâce à cette initiative. « Je travaille déjà avec la Sénégalaise Sukeina, je regarde d’autres créateurs au Sénégal, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire », confie cette dénicheuse de talents. De quoi assurer un avenir à la mode 100% made in Africa.

Éclectique dans ses choix de chaussures, Imane Ayissi porte ici une paire de boots signée Jean-Baptiste Rautureau.

Son petit luxe à lui

Dans les souliersd’Imane Ayissi

Imane Ayissi est un homme à la personnalité discrète, presque timide. Celui qui habille les femmes d’une panoplie de couleurs vives préfère le noir pour sa garde-robe. Dans son manteau Rick Owens, sa grâce est intacte devant l’objectif. Il se risque parfois à une grimace, qui précède un large éclat de rire. Son unique fantaisie vestimentaire se trouve à ses pieds. Ou dans ses mains, lorsqu’il prend la pose pour les mettre en valeur. Son petit luxe à lui, ce sont les chaussures.

Elles tiennent une place à part dans son univers. Lui qui en a porté comme danseur puis comme mannequin, il pourrait un jour en dessiner pour ses modèles. Et pour cause: Imane Ayissi s’attache aux détails, aux accessoires. Plus encore qu’une silhouette, ils révèlent une personnalité. « Les accessoires relèvent l’élégance, confie-t-il, les chaussures sont la première chose que je regarde chez un homme ou chez une femme. »

Au saut du lit, Imane Ayissi pense d’abord à elles avant de choisir une tenue en conséquence. Toujours ce souci du détail. À chaque chaussure son image. La première paire que le jeune Imane s’est offerte était voyante. Il fallait attirer l’attention dans les discothèques camerounaises. Dans sa collection, aujourd’hui, c’est le noir qui domine. « C’est parce que je m’habille presque toujours en noir, se justifie-t-il, mais j’ai quand même à portée de main une paire blanche, rouge, verte ou en croco, au cas où. » Boots, richelieus, baskets, sandales grecques… sa panoplie est complète.

Luxe suprême, certaines paires n’ont d’ailleurs jamais été portées, car Imane Ayissi est attaché à la chaussure comme objet. Pas forcément neuves d’ailleurs : il lui arrive d’en chiner des anciennes, succombant à la mode du vintage dans des brocantes. Il a ainsi craqué pour une paire de Pierre Cardin aux puces de Clignancourt, à Paris.

Au-delà d’un certain éclectisme, on sent un intérêt particulier pour certaines griffes comme celles de l’Américain Rick Owens, du Français Jean-Baptiste Rautureau ou la marque italienne Costume National. « J’apprécie les chaussures dont la finesse et la forme renforcent l’allure », explique-t-il. Qualité, matière, design sont d’ailleurs plus importants pour lui que la notoriété du créateur.

Attiré par l’exceptionnel, il aime les chaussures rares, « qui ne courent pas les rues ». Celles-là, il les repère dans les défilés ou lors de ventes privées. Mais certaines sont parfois issues de grandes lignes de production. « Il m’est arrivé de garder certaines paires cinq ou six ans dans mon placard, le temps qu’il n’y en ait plus beaucoup qui soient portées. » Autre tic du collectionneur, il peut lui arriver d’acheter trois fois la même paire, afin d’être sûr de pouvoir les porter longtemps.

Et le confort ? C’est loin d’être sa priorité. Il peut arriver aux portes d’une soirée en baskets et chausser sur place une paire d’apparat, quitte à serrer les dents. S’il faut souffrir pour être beau… Imane a cependant cédé une fois aux apparences. « Ce soir-là, j’avais tellement mal que j’ai fini pieds nus! » confesse-t-il dans un grand éclat de rire ?

Le nouvel habitat ivoirien imaginé par Koffi & Diabaté, plus petit mais design et fonctionnel.

Luxe de vie

Guillaume KOFFI« Habiter autrement »

L’architecte dessine des cadres de vie, quelle est votre vision de l’évolution du métier?

C’est un domaine qui reste très méconnu en Afrique mais qui demeure crucial. L’architecte est le « gardien de la cité ». Il répond aux nouveaux modes de vie des populations et anticipe les tendances urbaines. Depuis les années 1970, on a constaté un développement anarchique de nos villes, sur fond de désengagement de l’État–avec à laclé des problèmes de transports et de pollution. Chez Koffi&Diabaté, notre objectif est de proposer une vision pour nos villes qui favorise un processus d’émulation.

Comment cela se concrétise-t-il ?

En tant qu’architectes-développeurs, nous invitons les Ivoiriens à « habiter autrement », dans des espaces plus petits, à travers de nouveaux modèles d’habitat ancrés dans le bien-vivre et la fonctionnalité. Les 32 logements des Résidences Chocolat, livrés à Abidjan en 2016, sont un premier exemple. Nous changeons de dimension aujourd’hui en démarrant le chantier Abatta Village, à livrer fin 2020. Cet écoquartier mixte comprend 226 logements avec commerces et loisirs intégrés, dans un environnement vert et connecté, en bordure de lagune. Un programme similaire est en cours de construction à Abomey-Calavi (Bénin).

Quelles sont les personnes susceptibles de venir vivre à Abatta Village?

Nous visons une mixité générationnelle, avec des jeunes cadres, qui peuvent investir un minimum de 60 millions de F CFA (91000 €), ainsi que de jeunes retraités. Ces espaces leur permettent d’économiser en énergie et en transports. De nombreux jeunes de la diaspora se sont montrés sensibles à ce projet, tant pour y investir que pour revenir au pays.

Produits de luxe

Homme

Smart ebike

Smart ebike. Vélo électrique

Côté design et performance, l’excellence de Mercedes fait ici la différence. Système de récupération d’énergie, courroie en carbone et support pour smartphone en font le vélo idéal en ville.

www.smart.com

Chaumet Dandy

Chaumet Dandy. Eau de toilette

Montblanc Legend séduit d’abord par ses senteurs de lavande et d’agrumes, rehaussées par des notes de jasmin, de rose et de mousse de chêne. Un parfum de caractère, élégant et intemporel…

www.montblanc.com

Huawei Mate 20 RS. Smartphone

La sophistication et l’esthétique de Porsche ont été appliquées au design de ce smartphone aux performances étonnantes. Le triple objectif Leica, dont un ultra-grand angle, fait de cet objet truffé d’intelligence artificielle un compagnon unique. Et qui reconnaît son propriétaire.

www.consumer.huawei.com

Chaumet Dandy
Chaumet Dandy Montre

Chaumet Dandy. Montre

Si l’apparition de la couleur bleue en 2018 peut être perçue comme impertinente, la montre Dandy reste classique et intemporelle. Célébration de l’élégance parisienne, le boîtier forme coussin s’associe au motif bayadère issu des années 1920. Le mouvement mécanique est à remontage automatique.

www.chaumet.com

Produits de luxe

Femme

Smart ebike

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Léger, robuste, design, il séduira la gent féminine désireuse d’allier esthétique et efficacité. La batterie Bosch de 500 Wh et les 11 vitesses Shimano feront le reste.

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Mon Guerlain. Parfum

Cet emblème du parfumeur parisien est un oriental frais renforcé par une note de santal. Audace, lumière et sensualité ont inspiré le joaillier Truscelli pour cette parure. Doré à l’or fin et orné de neuf améthystes (5 carats au total), cet écrin est un clin d’oeil à la lavande, ingrédient principal de cette fragrance d’exception.

www.guerlain.com

Mon Guerlain
Infinix Zero 5

Infinix Zero 5. Smartphone

Des selfies parfaits avec les 16 mégapixels de l’appareil photo de l’Infinix Zero 5.

Son microprocesseur de 2,6 GHz et ses 6 GB de RAM lui confèrent une rapidité impressionnante pour gérer toutes les applications. Optez pour le coloris bordeaux, pour une esthétique des plus distinguées.

www.infinixmobility.com

Cartier Panthère

Cartier Panthère. Montre

Indémodable, ce modèle se décline cette année en or rose 18 carats.

Sa lunette, sertie de diamants, donnera d’autant plus d’éclat au poignet féminin.

www.cartier.fr

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Cartier Panthère

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François Le Boulanger, sommelier du Saint James Paris, présente l’un de ses champagnes favoris, le Multi Vintage 2012 de la maison Henri Giraud.

LUXE PRESSÉ

bulles
d’exception

« Les clients font rarement appel à un sommelier pour choisir leur champagne », confie d’entrée François Le Boulanger, maître de la cave du Saint James, maison Relais&Châteaux et club privé à Paris. Face au large éventail de cuvées, de cépages et de millésimes, difficile, pourtant, de refuser ses conseils.

Commençons par les bruts. Rafraîchissants, gourmands et légers, ils se boivent à l’apéritif. « Je conseille souvent le brut de Taittinger, expliquet-il, il est floral sans trop de complexité. » La tendance est aujourd’hui aux champagnes extrabruts ou « zéro dosés », c’est-à-dire sans ajout de sucre. « On va chercher la craie, le minéral et un supplément de fraîcheur », détaille François Le Boulanger. On peut jongler ici avec les références historiques avec la cuvée Sir Winston Churchill, chez Pol Roger,ouCharles de Gaulle, chez Drapier.

Enchaînons avec les blancs de blancs. Prisés par la gent féminine, ils ne sont composés que de cépage chardonnay. « La mode est de ne pas masquer le goût du terroir, je conseille ainsi le blanc de blancs de Paillard, avec ses notes de fleur blanche, de pamplemousse et de citron. »

Enfin, terminons par les millésimés. Avec le temps, les peaux se dissolvent, le vin gagne en rondeur, les bulles en finesse. Luxe ultime, ils révèlent des arômes tout au long du repas. Le conseil du sommelier: Henri Giraud. « La cuvée Multi Vintage 2012 rassemble pinots noirs et chardonnays des meilleures parcelles. En bouche, on retrouve des notes toastées, marquées par le bois, et des touches d’orange amère. » Pourtant en vogue, les propriétaires récoltants ne sont pas distribués partout. Si on le pousse vers les grandes maisons, François Le Boulanger vise les cuvées exceptionnelles. « CitonsP2, P3, oenothèques 1990, 1996 ou 2002, chez Dom Pérignon, ou encore Clos du Mesnil 96, chez Krug… Avec eux, difficile de se tromper. »