Est du Tchad: « proportions alarmantes » de viols de réfugiées, selon Amnesty International
Amnesty International (AI) dénonce des « proportions alarmantes » de viols et actes de violences contre les femmes réfugiées dans l’est du Tchad, voisin de la région soudanaise du Darfour en proie à un conflit civil depuis 2003.
« Il ressort clairement (. . . ) des informations recueillies par Amnesty International et plusieurs autres ONG que, chaque jour, des femmes et des filles qui vivent dans des camps de réfugiés dans l’est du Tchad sont violées et confrontées à de nombreuses autres formes de violences aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des camps », déclare l’ONG dans un rapport publié mercredi, s’inquiétant d’ »un phénomène qui atteint des proportions alarmantes ».
« Il est impossible de savoir avec exactitude » le nombre des victimes, précise ce document intitulé « +Il n’y a pas de place pour nous ici+: Violences contre les réfugiées dans l’est du Tchad », publié après une « mission de recherche » d’AI au Tchad du 25 avril au 13 mai.
L’est du Tchad accueille « environ 260. 000 réfugiés originaires du Darfour, en grande majorité des femmes et enfants présents dans la région depuis plus de cinq ans », vivant dans une douzaine de camps « le long de la frontière entre le Tchad et le Soudan », rappelle l’ONG.
La région abrite aussi environ 150. 000 réfugiés centrafricains et déplacés tchadiens.
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