Côte d’Ivoire: liberté provisoire pour le journaliste Jean-Paul Ney

La justice ivoirienne a prononcé mercredi la « mise en liberté provisoire » du photographe de presse français Jean-Paul Ney, incarcéré depuis janvier 2008 en Côte d’Ivoire pour « attentat » et « complot contre l’autorité de l’Etat », a annoncé son avocat.

Publié le 6 mai 2009 Lecture : 1 minute.

« La chambre d’accusation a confirmé les ordonnances de mise en liberté provisoire du juge d’instruction », qui avaient été rejetées fin mars par le parquet, a déclaré Me Minta Daouda Traoré.

« D’ici à ce soir, ou demain (jeudi) matin, les personnes retenues, dont Jean-Paul Ney, seront dehors », a-t-il poursuivi.

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Selon Me Traoré, le journaliste français et « six autres personnes » – des Ouest-Africains et Ivoiriens – incarcérées dans le cadre de ce dossier doivent être mises en liberté provisoire.

A l’issue d’un entretien avec le président ivoirien Laurent Gbagbo à Yamoussoukro, le secrétaire d’Etat français à la Coopération Alain Joyandet avait affirmé mardi que M. Ney devait bénéficier le lendemain d’une mise en « liberté provisoire ».

Jean-Paul Ney avait été inculpé et écroué mi-janvier 2008 à Abidjan pour « attentat » et « complot contre l’autorité de l’Etat ».

Ce photo-reporter indépendant, âgé de 33 ans, avait été interpellé le 27 décembre 2007 devant le siège de la Radio-télévision ivoirienne (RTI).

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