Edith Bongo, une Première dame très impliquée dans les oeuvres sociales

L’épouse du président gabonais, Edith Lucie Bongo Ondimba, décédée samedi au Maroc à 45 ans, s’était beaucoup impliquée dans des oeuvres sociales, notamment dans la lutte contre le sida.

Publié le 14 mars 2009 Lecture : 1 minute.

Fille aînée du président congolais Denis Sassou Nguesso, elle était devenue la Première dame du Gabon en épousant il y a plus de 18 ans le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba.

Elle était présentée comme une « femme très dynamique » par les biographes du palais, belle et d’élégance sobre. M. Bongo Ondimba l’avait épousée en secondes noces le 4 août 1990.

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Née le 10 mars 1964 à Brazzaville, Edith Lucie Bongo avait décroché un doctorat en médecine en 1989 et était devenue pédiatre, selon le site internet officiel du président gabonais, www. omarbongo. org.

Devenue Première dame, elle s’était impliquée avant tout dans les oeuvres sociales, particulièrement dans la lutte contre le sida, pour laquelle M. et Mme Bongo prêtaient volontiers leurs images. Une grande photo d’eux est visible sur un large panneau sur le Boulevard du Bord de mer de Libreville, sur lequel on peut lire: « Ensemble, luttons contre le sida. Face au VIH-sida, adoptons un comportement responsable ».

Edith Lucie Bongo mobilisait aussi sur cette cause des épouses de chefs d’Etat du continent, poussant à la création, en juillet 2002 à Genève, de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH-sida (Opdas), après avoir créé en 1996 au Gabon la Fondation Horizons nouveaux en faveur des « enfants en détresse et des handicapés ».

Parallèlement, elle présidait le Conseil d’administration de la Polyclinique El Rapha, un complexe hospitalier privé de la capitale.

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Elle était aussi présente sur le terrain politique au côté de son mari.

En juillet 2003, année d’élection présidentielle, elle avait été élue présidente d’honneur de la formation du chef de l’Etat, le Parti démocratique gabonais (PDG).

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Elle était restée « présente tout au long de la campagne », assistant à tous les meetings de son époux, indique une étude consacrée aux Premières dames d’Afrique, publiée dans un ouvrage collectif du Centre d’étude d’Afrique noire (« Femmes d’Afrique », Collection Afrique politique, Editions Khartala, 1998).

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