Union africaine: la menace « terroriste » au coeur du sommet de Malabo

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a affirmé mercredi soir à Malabo sa « profonde préoccupation » face aux « menaces terroristes » pesant sur le continent, à la veille d’un sommet de l’organisation panafricaine

Union africaine: la menace « terroriste » au coeur du sommet de Malabo © AFP

Union africaine: la menace « terroriste » au coeur du sommet de Malabo © AFP

Publié le 25 juin 2014 Lecture : 1 minute.

« Nous sommes profondément préoccupés par les crises actuelles au Soudan du Sud, en République centrafricaine et en Libye, mais aussi par la campagne vicieuse de terrorisme contre des civils innocents au Nigeria et dans les pays voisins », a affirmé en préambule la présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, évoquant aussi la situation au Mali, au Kenya et en Somalie.

Devant le CPS, de nombreux chefs d’Etat et ministres des Affaires étrangères ont exprimé les mêmes inquiétudes face à la montée du « terrorisme ».

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Ainsi le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président en excerice de l’UA, a souligné « la gravité des nouvelles menaces que constituent le terrorisme, le grand banditisme et tous les trafics illicites », qui « appellent une stratégie globale de l’Union ».

Une stratégie qui passe, selon M. Abdel Aziz, par la mobilisation de ressources financières « conséquentes » de la part des Etats, et d’une meilleure coordination des mécanismes régionaux.

« L’Afrique fait face depuis peu à un ennemi d’un nouveau genre plus redoutable et sans visage, je veux parler du terrorisme qui sévit en ce moment au Nigeria et en Somalie et qui a failli désagréger le Mali », a résumé le président tchadien Idriss Déby Itno.

M. Déby a également insisté sur l’importance pour les Etats « d’assurer eux-même leur sécurité individuelle et collective », et ne pas s’en remettre entièrement aux occidentaux.

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Pour le Commissaire à la Paix et à la sécurité, Smaïl Chergui, « il est impératif de rendre pleinement opérationnelle la Force africaine en attente », chargée d’intervenir dans les conflits sur le continent et prévue dès la constitution de l’UA, mais sans cesse repoussée depuis.

« Des progrès sont en cours » pour que ce soit le cas d’ici « décembre 2015 », a-t-il assuré.

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