Décapitation de coptes: plus de 25.000 Egyptiens ont fui la Libye

Quelque 25. 529 Egyptiens ont fui le conflit en Libye pour retourner dans leur pays, certains via la Tunisie, depuis l’annonce le 15 février de la décapitation de 21 coptes par le groupe Etat islamique (EI), ont indiqué vendredi les autorités égyptiennes.

Décapitation de coptes: plus de 25.000 Egyptiens ont fui la Libye © AFP

Décapitation de coptes: plus de 25.000 Egyptiens ont fui la Libye © AFP

Publié le 27 février 2015 Lecture : 1 minute.

L’Egypte a appelé ses ressortissants à quitter ce pays après l’exécution par la branche libyenne de l’EI de 21 chrétiens coptes, la plupart égyptiens. L’armée de l’air égyptienne avait aussitôt bombardé des positions jihadistes en Libye et appelé à une intervention militaire internationale.

Le ministère des Affaires étrangères égyptien a annoncé dans un communiqué que « 21. 407 citoyens égyptiens sont passés par le poste-frontière de Salloum entre la Libye et l’Egypte », précisant que 4. 122 citoyens avaient également été rapatriés en une semaine via la Tunisie, sur des vols affrétés par les autorités égyptiennes.

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Le nombre d’Egyptiens vivant en Libye n’est pas connu, mais ils seraient plusieurs dizaines, voire centaines de milliers, selon les estimations. Ils travaillent notamment dans la construction et l’artisanat.

Livrée aux milices et plongée dans le chaos, la Libye est dirigée par deux Parlements et deux gouvernements rivaux. L’un est proche de la coalition de milices Fajr Libya qui contrôle la capitale Tripoli, et l’autre est reconnu par la communauté internationale et siège à Tobrouk (est).

Profitant de l’anarchie depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi fin 2011, l’EI, qui contrôle certaines régions en Irak et en Syrie, a étendu son emprise à la Libye, où il multiplie les exactions et les attaques suicide meurtrières.

Mardi, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri estimait qu’un accord politique entre les factions rivales en Libye n’était pas suffisant pour éliminer la menace jihadiste. Il réagissait aux réticences exprimées par les puissances occidentales face à une demande d’intervention militaire internationale formulée par Le Caire.

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