Une élue de Seine-et-Marne devient ministre en Centrafrique

Une conseillère municipale de Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne) a été nommée ministre du gouvernement de transition centrafricain et a déjà rejoint le pays, a-t-on appris mercredi auprès du maire de la commune, confirmant une information du Parisien.

Une élue de Seine-et-Marne devient ministre en Centrafrique © AFP

Une élue de Seine-et-Marne devient ministre en Centrafrique © AFP

Publié le 29 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

Antoinette Montaigne, élue UMP déléguée à la coopération décentralisée, qui possède la double nationalité française et centrafricaine, a été nommée lundi ministre de la Communication dans le gouvernement de transition de Centrafrique, a déclaré à l’AFP Hugues Rondeau, maire Centre national des indépendants et paysans (CNIP) de la commune.

« C’est un poste qu’elle mérite, une vraie reconnaissance de son travail », a estimé l’élu, tout en soulignant que sa tâche ne serait « pas facile ».

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Le Premier ministre centrafricain André Nzapayeke a formé lundi son nouveau gouvernement de transition, qui compte sept femmes. Les ministres sont à la fois de proches de l’ex-rébellion Séléka et des milices chrétiennes, ainsi que de figures connues de la politique centrafricaine.

La conseillère municipale et également représentante du Conseil des Centrafricains à l?étranger, s’est envolée dès mardi matin pour Bangui, a précisé l’édile.

Hugues Rondeau a par ailleurs rappelé à l’AFP le parcours de Mme Montaigne, une femme « très engagée sur les questions de coopération », selon lui, et originaire du nord de la Centrafrique.

« Avec la fondation Caritas, elle avait aidé à organiser la venue à Bussy de l’archevêque de Bangui », capitale centrafricaine, « pour tenter d’apaiser les tensions religieuses, qui sont au coeur du conflit actuel », a-t-il affirmé.

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Le maire a également rappelé plusieurs projets de coopération menés par Mme Montaigne, comme l’installation d’un réseau Internet dans la ville de Mbaïki (sud-ouest) et des collectes alimentaires.

La Centrafrique est en proie à des violences interreligieuses et à une crise humanitaire sans précédent, avec des centaines de milliers de déplacés, dont 400. 000 à Bangui, soit la moitié de la population de la ville.

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