Algérie présidentielle: la campagne électorale débute le 23 mars
La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 17 avril en Algérie se déroulera du 23 mars au 13 avril, a annoncé mardi un haut responsable du ministère de l’Intérieur, Mohamed Talbi, dans un entretien à la radio algérienne.
Dix-sept personnes ont déjà annoncé leur candidature dont Ali Benflis, l’ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika, déjà candidat malheureux contre le président en 2004.
Le chef de l’Etat, âgé maintenant de 76 ans dont plus de 14 au pouvoir, avait fixé vendredi la date du scrutin présidentiel au 17 avril, mais n’a toujours pas annoncé s’il briguerait un 4e mandat.
Les candidats ont jusqu’au 4 mars à minuit pour déposer leur candidature, selon les directives rendues publiques lundi par le Conseil constitutionnel.
Lundi, M. Bouteflika a nommé les 362 magistrats membres de la Commission nationale de supervision des élections (CNSEL).
Instituée en 2012, la CNSEL est habilitée, sur saisine ou de sa propre initiative, à prendre des décisions exécutoires pour garantir la conformité aux dispositions de la loi électorale.
Le déroulement de l’élection présidentielle sera également surveillé par la Commission nationale de surveillance.
Enfin, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a installé lundi la commission nationale de préparation de l?élection présidentielle, qu’il présidera lui-même.
M. Sellal avait été à deux reprises le directeur de la campagne présidentielle de M. Bouteflika en 2004 et 2009.
Au 31 décembre 2013, près de 22,5 millions d’électeurs étaient inscrits sur les listes électorales, selon M. Talbi. La révision des listes électorales aura lieu du 23 janvier au 6 février.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- La justice sénégalaise fait reporter l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, évoquan...
- Les sextapes de Bello font le buzz au-delà de la Guinée équatoriale
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- Une « nouvelle conception de l’autorité » : Mohamed Mhidia, un wali providentiel à...