Ebola : la Sierra Leone en alerte après la brève fuite de deux malades

La Sierra Leone a annoncé lundi une alerte sanitaire en raison de la fuite, pendant quelques heures, de deux malades d’Ebola, alors que le pays tente d’enrayer la propagation de l’épidémie, repartie à la hausse depuis près de deux mois.

Maison mise en quarantaine à Freetown, le 28 mars 2015. © Michael Duff/AP/SIPA

Maison mise en quarantaine à Freetown, le 28 mars 2015. © Michael Duff/AP/SIPA

Publié le 13 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Les deux malades sont une femme de 32 ans et une fille de huit ans, sans lien de parenté, qui ont réussi à s’échapper ensemble samedi matin du centre de traitement d’Ebola où elles étaient prises en charge à Hastings, dans la banlieue de Freetown, la capitale, a prévenu le Centre national de lutte contre Ebola (NERC).

Toutes deux ont été retrouvées samedi dans la soirée dans un lieu non précisé à la suite de messages d’alerte radiodiffusés et ont été reconduites au centre, d’après la même source.

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Actuellement, « nos équipes d’enquête de voisinage et agents de surveillance sont en train de suivre leur parcours, pour identifier le nombre de personnes avec lesquelles elles ont été en contact durant la période de leur évasion », a précisé un porte-parole du NERC.

La semaine dernière, la Sierra Leone a annoncé la prolongation, pour une durée indéterminée, du couvre-feu nocturne (de 18H00 à 06H00 du matin) en vigueur depuis le 12 juin dans des zones affectées des régions de Kambia et Port-Loko (nord-ouest).

Cette mesure avait initialement été décrétée pour une durée de 21 jours, durée maximale d’incubation du virus, et aurait dû prendre fin le 7 juillet.

Objectif « zéro cas »

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Elle durera « jusqu’à ce que nous arrivions à zéro cas », a précisé le chef du NERC, Palo Conteh, lors d’une conférence de presse à Freetown le 8 juillet.

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, est partie en décembre 2013 du Sud guinéen. Elle a fait plus de 11 200 morts sur plus de 27 600 cas, un bilan sous-évalué de l’aveu même de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

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Plus de 99% des victimes se concentrent en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, trois États voisins.

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