Mali: attentat près d’une position française, aucune victime sauf le kamikaze

Un kamikaze s’est fait exploser dans la nuit de samedi à dimanche près d’une position de l’armée française à Ménaka, dans le nord du Mali, sans faire d’autre victime, ont indiqué des sources militaires malienne et française.

Mali: attentat près d’une position française, aucune victime sauf le kamikaze © AFP

Mali: attentat près d’une position française, aucune victime sauf le kamikaze © AFP

Publié le 1 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

« Le kamikaze visait une position de l’armée française, dans la ville de Ménaka. Les troupes françaises ont détecté sa présence et dans la précipitation, l’homme a actionné sa ceinture (d’explosifs), se tuant mais sans faire d’autre victime », a déclaré à l’AFP un haut responsable de l’armée malienne, joint au téléphone dans le nord du Mali.

L’information a été confirmée par le service de communication de l’opération Serval, la force militaire française dans le nord du Mali.

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La ville de Ménaka est située à environ 300 km à l’est de Gao, la plus grande ville du nord du Mali.

Au moins deux autres kamikazes, « complices » de celui qui a été tué et qui « apparemment » devaient prendre part à l’attaque contre les troupes françaises, ont pris la fuite, a ajouté la source militaire malienne.

Le kamikaze « s’est fait exploser à distance d’une position française à Ménaka. Nous ne comptons aucune (perte) dans nos rangs », a affirmé la source militaire française, qui a précisé que l’auteur de l’attentat-suicide avait été « détecté à l’avance ».

« Peut-être » que le kamikaze « avait d’autres complices » qui ont pu s’échapper, a ajouté la même source.

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Deux habitants de Ménaka, interrogés par l’AFP, ont affirmé avoir vu dimanche un hélicoptère de l’armée française qui volait dans le ciel de cette ville, par « mesure de sécurité ».

Les jihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui ont occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, en ont été en grande partie chassés par l’intervention militaire franco-africaine qui a débuté le 11 janvier et est toujours en cours.

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Toutefois, des groupes « résiduels » parviennent à y mener de manière régulière des actions contre les armées malienne et étrangères présentes dans la région.

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