Tunisie: les chefs de partis en quête d’un nouveau Premier ministre

Les chefs des partis tunisiens se retrouvent vendredi pour s’accorder sur l’identité du futur Premier ministre qui doit être annoncée samedi dans le cadre des pourparlers pour sortir le pays d’une profonde crise, a indiqué le syndicat et médiateur UGTT.

Tunisie: les chefs de partis en quête d’un nouveau Premier ministre © AFP

Tunisie: les chefs de partis en quête d’un nouveau Premier ministre © AFP

Publié le 1 novembre 2013 Lecture : 2 minutes.

L’UGTT n’a pas précisé dans l’immédiat l’heure de cette rencontre qui vise aussi à prendre « un ensemble de décisions pour accélérer le processus d’adoption de la Constitution ».

Selon la feuille de route des négociations qui ont débuté il y a une semaine, les islamistes au pouvoir d’Ennahda et l’opposition doivent annoncer samedi le nom de celui qui sera appelé à succéder dans deux semaines à Ali Larayedh.

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En parallèle, l’Assemblée nationale constituante doit élire les membres de la future commission électorale avant d’entamer le processus d’adoption de la Constitution en cours de rédaction depuis deux ans et qui doit être achevée avant fin novembre.

Selon les partis politiques et les médias tunisiens, quatre personnalités sont en lice pour former le gouvernement d’indépendants qui aura la tâche de conduire le pays jusqu’aux élections au moment où la Tunisie fait face à la multiplication des violences jihadistes.

Deux d’entre eux, Mohamed Ennaceur, 79 ans, et Ahmed Mestiri, 88 ans, sont des vétérans de la vie politique tunisienne ayant été ministres du père de l’indépendance Habib Bourguiba.

Les deux autres sont des économistes réputés, Mustapha Kamel Nabli, 65 ans, l’ex-gouverneur de la Banque centrale limogé sans ménagement à l’été 2012, et Jalloul Ayed, 62 ans, un homme d’affaires qui a été ministre des Finances en 2011 après la révolution qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali.

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L’islamiste Ali Larayedh s’est engagé à céder la tête du gouvernement pour permettre la formation d’un cabinet apolitique à même de résoudre une profonde crise politique.

Il a cependant conditionné son départ à l’application stricte du calendrier des négociations qui prévoit notamment la formation de la commission électorale d’ici samedi.

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Selon cette feuille de route, la démission formelle du Premier ministre n’interviendra qu’après deux semaines de tractations pour former le prochain cabinet.

Le dialogue national vise à sortir la Tunisie du vif conflit entre pouvoir et opposition depuis l’assassinat attribué à la mouvance jihadiste du député d’opposition, Mohamed Brahmi.

Depuis les attaques se sont multipliés, culminant mercredi avec un attentat suicide raté sur la plage d’un hôtel tunisien.

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