Niger : le chef de file de l’opposition investi candidat à la présidentielle de 2016

Seïni Oumarou, le chef de file de l’opposition au Niger, a été investi candidat à la présidentielle de début 2016, a annoncé dimanche son parti.

Seïni Oumarou, le chef de file de l’opposition au Niger, le 1er novembre 2015 à Niamey. © AFP

Seïni Oumarou, le chef de file de l’opposition au Niger, le 1er novembre 2015 à Niamey. © AFP

Publié le 29 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Seïni Oumarou a été investi samedi lors d’une cérémonie au stade d’Agadez, la grande ville du nord du Niger, « en présence de milliers de personnes », a indiqué à l’AFP, Issoufou Tamboura, un membre du Mouvement national pour la société du développement (MNSD), le parti qui a dirigé le Niger de 1999 à 2010.

Ancien Premier ministre (2007-2009), Seïni Oumarou, 65 ans, se présentera pour la deuxième fois à l’élection présidentielle. En 2011, il avait été battu au second tour du scrutin par l’actuel président, Mahamadou Issoufou.

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Son investiture porte à six le nombre de candidats officiellement déclarés à ce jour à la présidentielle, dont le premier tour couplé à des législatives est prévu le 21 février 2016.

Outre M. Oumarou, cinq autres personnalités se sont officiellement déclarées candidates: l’actuel président Mahamadou Issoufou, l’ancien ministre du Plan Amadou Boubacar Cissé, Abdou Labo, ex-ministre de l’Agriculture, Hama Amadou, l’ex-président du Parlement et Kassoum Moctar, un autre ex-ministre.

Abdou Labo, qui a bénéficié d’une liberté provisoire, et Hama Amadou sont tous deux poursuivis pour un trafic international de bébés. Hama Amadou a été arrêté le 14 novembre dès sa descente d’avion à Niamey à son retour au Niger après un an d’exil en France. Il est écroué depuis dans une prison à Filingué au nord-est de la capitale, selon son parti.

Opposant au président Issoufou, Hama Amadou a quitté le Niger fin août 2014 après que les députés eurent autorisé son audition par la justice dans l’affaire présumée de trafic international de bébés. Il a toujours dénoncé un « dossier politique » alors que le gouvernement parle d’un « dossier de droit commun ».

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