Présidentielle au Niger : les chefs traditionnels dénoncent un climat « délétère »

Les très influents chefs traditionnels du Niger ont exprimé leur « préoccupation » face au climat politique « délétère » à un mois et demi du scrutin présidentiel de février, dans un communiqué parvenu à l’AFP vendredi.

Publié le 8 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

« Nous sommes profondément préoccupés par la situation socio-politique délétère (…) qui menace la cohésion nationale », selon le texte de l’Association des chefs traditionnels (ACTN).

« Soucieux de préserver la paix » dans le pays, ces chefs déplorent notamment « des déclarations incendiaires » par les « acteurs » des camps rivaux et nocives « à la paix ».

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Ils « appellent », par conséquent, « hommes politiques, société civile, médias, leaders religieux » à « plus de retenue » en vue « d’élections apaisées ».

Astreints par la loi à « la stricte neutralité politique », les chefs coutumiers usent souvent de leur grande influence sociale pour calmer les tensions sociales.

Le climat politique est tendu au Niger à un mois et demi de la présidentielle. Mi-décembre, le président Issoufou a affirmé qu’une tentative de coup d’État avait été déjouée, justifiant une vague d’arrestation de militaires. L’opposition a aussi souvent accusé le pouvoir de tenter de diviser les partis n’appartenant pas à la majorité.

Par ailleurs, un des principaux candidats, Hama Amadou, est en prison, accusé d’avoir participé à un trafic de bébés alors que lui crie au procès politique.

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Une dizaine de prétendants à la présidentielle du 21 février ont déposé leur dossier de candidature.

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