Mali : un groupe jihadiste revendique une attaque contre l’ONU

Le groupe jihadiste malien Ansar Eddine a revendiqué dans un communiqué diffusé vendredi par l’agence de presse privée mauritanienne Al-Akhbar l’attaque meurtrière contre l’ONU à Kidal, dans le nord-est du Mali.

Des Casques bleus de la Minusma, près de Tombouctou. © Minusma

Des Casques bleus de la Minusma, près de Tombouctou. © Minusma

Publié le 13 février 2016 Lecture : 1 minute.

Le groupe dirigé par l’ex-chef rebelle touareg devenu jihadiste, Iyad Ag Ghaly, affirme avoir fait « exploser son véhicule chargé d’explosifs au sein de la base appelée Kandi, au coeur de Kidal, siège des Français et de la Minusma », la force de l’ONU au Mali, et fait « des dizaines de morts et de blessés » lors de cette opération.

Ce bilan n’est toutefois pas confirmé par les sources au Mali où un responsable du contingent guinéen de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), touché par cet assaut, a affirmé à l’AFP que six casques bleus guinéens avaient été tués lors d’une attaque vendredi contre un camp de la Minusma à Kidal.

la suite après cette publicité

Ce bilan de six tués a également été confirmé à l’AFP par une source militaire guinéenne à Conakry.

L’attaque de vendredi a été menée par « un vaillant jihadiste mauritanien » et l’assaut est « un message aux agresseurs croisés et à tous ceux qui les soutiennent », selon le communiqué du groupe jihadiste.

Ansar Eddine a récemment revendiqué une attaque à la roquette fin novembre contre un camp de la Minusma à Kidal dans laquelle ont péri deux soldats guinéens et un civil contractuel de l’ONU.

Il fait partie des groupes islamistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé pendant près de dix mois – entre mars-avril 2012 et début janvier 2013 – le nord du Mali.

la suite après cette publicité

Les jihadistes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

Longtemps concentrées dans le nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre du Mali, puis à partir de juin vers le sud, aux frontières avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires