Le Kenya vise une croissance économique à deux chiffres en 2018
Le président kényan, Uhuru Kenyatta, a indiqué mardi viser une croissance économique à deux chiffres en 2018 pour son pays, qui ambitionne d’atteindre en 2030 le statut de pays à revenu intermédiaire.
En quelques années, l’économie kényane, touchée de plein fouet en 2008 par une grave crise politique, puis une dévastatrice sécheresse et les répercussions de la crise mondiale, s’est redressée.
La croissance de son produit intérieur brut (PIB) est passée d’environ 1,5% en 2008, année où le pays a été frappé par les pires violences politico-ethniques de son histoire post-indépendance, à plus de 4% en 2012. Pour 2013, le gouvernement table sur une hausse de 5,6%.
« Nous n’en sommes pas encore à réaliser pleinement notre potentiel économique, » a reconnu M. Kenyatta à l’ouverture d’une conférence de deux jours organisée par le gouvernement kényan et le Fonds monétaire international (FMI).
Citant également une réduction du taux de pauvreté de 52% en 1997 à 46% en 2006, le chef de l’Etat kényan a souligné que les progrès n’étaient encore « ni satisfaisants ni compatibles avec notre but de devenir un pays à revenu intermédiaire d’ici à 2030 ».
Mais « pour résoudre cela, nous allons augmenter le taux de croissance du PIB, » a-t-il assuré. « Nous comptons réaliser cela en 2018, » a-t-il poursuivi, tout en évoquant un ambitieux plan destiné à développer les atouts traditionnels du pays comme le tourisme et l’agriculture, et miser sur de nouveaux secteurs comme l’industrie manufacturière et les télécoms.
« Nous voulons faire du Kenya la porte d’entrée sur l’Afrique, un hub manufacturier et technologique, et un pays d’accueil pour des millions d’entrepreneurs », a-t-il encore lancé.
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