Comores : la justice ordonne la réorganisation de la présidentielle dans treize localités
La Cour constitutionnelle des Comores a ordonné samedi la réorganisation de la présidentielle dans 13 localités en raison d' »irrégularités » constatées lors du scrutin du 10 avril, une décision susceptible de modifier les résultats de l’élection compte tenu de l’écart infime séparant le vainqueur de son principal rival.
Dans un arrêt, le président de la Cour constitutionnelle, Loutfi Soulaimane, « demande au président (de l’Union des Comores, Ikililou Dhoinine) et au ministre chargé des élections (Mohamed el-Had Abbas) de prendre les mesures nécessaires pour organiser des partielles au plus tard le 15 mai » dans treize localités.
Cette décision pourrait, mathématiquement, remettre en cause les résultats provisoires de la présidentielle car le vainqueur, le colonel Azali Assoumani, devance de quelque 2.000 voix seulement Mohamed Ali Soilihi, le candidat du pouvoir.
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Bientôt une semaine après l’annonce des résultats du second tour des élections présidentielles organisées le 10 avril, et l’Union des Comores ne connaît toujours pas le nom de son président.
Le candidat du pouvoir, le vice-président Mohamed Ali Soilihi, dit Mamadou, a contesté samedi les résultats provisoires de l’élection présidentielle aux Comores publiés la veille par la commission électorale (Ceni), annonçant la victoire son adversaire Azali Assoumani.