Centreafrique: Bangui conditionne des négociations à un retrait des rebelles

Le gouvernement centrafricain s’est dit lundi prêt à dialoguer avec la rébellion du Séléka à condition que les insurgés se retirent des positions conquises depuis le 10 décembre.

Centreafrique: Bangui conditionne des négociations à un retrait des rebelles © AFP

Centreafrique: Bangui conditionne des négociations à un retrait des rebelles © AFP

Publié le 24 décembre 2012 Lecture : 1 minute.

« Le gouvernement (. . . ) reste disponible pour le dialogue à Libreville (prôné par les chefs d’Etat d’Afrique centrale vendredi, ndlr) dès que le retrait des rebelles des localités occupées sera effectif », a affirmé le ministre de l’Administration du Territoire, Josué Binoua, dans un communiqué.

« Le gouvernement demande par conséquent aux rebelles de cesser instamment les hostilités et de se retirer des localités occupées pour donner toutes les chances au dialogue de Libreville », poursuit-il dans ce texte.

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Réunis à N’Djamena vendredi, les chefs d’Etats de la Communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC) avaient appelé au dialogue, tout en demandant à la rébellion de quitter « sous une semaine » les positions conquises.

« Les rebelles, au lieu de se retirer, se sont emparés d’autres villes en violation flagrante de la décision des chefs d’Etat à Ndjaména, 24 heures seulement après le sommet », a protesté le ministre.

Le Séléka, qui a conquis trois nouvelles localités depuis samedi – dont l’importante ville de Bambari – malgré une promesse de « gel des opération pour permettre le dialogue », a affirmé que ses actions étaient une réponse aux « provocations » de l’armée régulière, refusant de quitter ses positions sans cessez-le-feu préalable.

Dans un communiqué publié dimanche, le Séléka a de nouveau demandé au président centrafricain François Bozizé un cessez-le-feu « en vue de favoriser la préparation du dialogue (. . . ) prévu à Libreville ». Il a affirmé stopper ses opérations sur les positions conquises afin de permettre l’ouverture d’un couloir humanitaire pour les organisations non gouvernementales.

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Le Séléka, qui avait repris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect de différents accords de paix entre 2007 et 2011, tient toujours la ville diamantifère de Bria (centre), ainsi que plusieurs localités du nord.

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