Guinée-Bissau: arrivée retardée pour les 1ers éléments de la force ouest-africaine

L’arrivée des premiers éléments de la force ouest-africaine en Guinée-Bissau, qui étaient attendus dimanche soir, a été retardée de « quelques heures », a appris lundi l’AFP de source militaire.

Guinée-Bissau: arrivée retardée pour les 1ers éléments de la force ouest-africaine © AFP

Guinée-Bissau: arrivée retardée pour les 1ers éléments de la force ouest-africaine © AFP

Publié le 30 avril 2012 Lecture : 1 minute.

« L’arrivée des premiers éléments de la force de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a été repoussée de quelques heures », a indiqué cette source sans donner plus de détail sur l’arrivée de ces soldats qui doivent sécuriser la transition après le coup d’Etat militaire du 12 avril.

Cette source n’a pas dit non plus quelles étaient les raisons de ce retard.

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Un membre des services de renseignement de Guinée-Bissau avait déclaré que ces soldats devaient arriver dimanche soir.

Selon les conclusions d’un sommet de la Cédéao le 26 avril à Abidjan, un contingent de 500 à 600 hommes, fournis par au moins quatre pays (Nigeria, Togo, Côte d’Ivoire et Sénégal), doit être déployé en Guinée-Bissau.

Outre la sécurisation de la période de transition d’un an, il devra aussi faciliter le retrait de la mission militaire angolaise de 650 hommes, présente depuis 2011 et contestée par l’état-major bissau-guinéen, et préparer la réforme du secteur de défense et de sécurité.

Depuis son indépendance en 1974, la Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise, vit au rythme des coups d’Etat, tentatives de putsch et assassinats politiques sur fond de rivalités pour le contrôle du trafic de cocaïne.

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Le sommet de la Cédéao à Abidjan avait fixé un ultimatum de 72 heures aux putschistes pour qu’ils se plient à leurs décisions en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel, sous peine de sanctions individuelles, diplomatiques et économiques.

Le lendemain, la junte avait annoncé qu’elle acceptait les exigences de la Cédéao sur l’instauration d’une transition de douze mois et l’envoi d’une force militaire régionale.

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