Violences meurtrières au Sénégal: enquête ouverte, quatre arrestations

Quatre personnes ont été arrêtées et une enquête a été ouverte « immédiatemment » après les violences qui ont fait un mort et trois blessés jeudi à Dakar lors d’échanges de coups de feu entre partisans du pouvoir et opposants, a appris vendredi l’AFP de sources policières.

Violences meurtrières au Sénégal: enquête ouverte, quatre arrestations © AFP

Violences meurtrières au Sénégal: enquête ouverte, quatre arrestations © AFP

Publié le 23 décembre 2011 Lecture : 1 minute.

Les quatre personnes arrêtées font partie d’un groupe d’hommes armés qui ont attqué une mairie d’un quartier de Dakar, Sacré-Coeur Mermoz, dirigée par un membre du Parti socialiste (PS, opposition), Barthélémy Dias, a indiqué une source policière.

Un communiqué du ministère de l’Intérieur transmis à l’AFP précise que « la police a été informée de la présence de deux groupes rivaux et hostiles en face de la mairie de Sacré-Coeur Mermoz », ajoutant que des policiers se sont rendus sur les lieux et ont « constaté des velléités d’affrontements entre les deux groupes ».

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Les policiers ont alors demandé « au groupe qui était en face de la mairie de quitter les lieux, tout en demandant un renfort d’éléments d’intervention ».

« C’est à cet instant que la situation a dégénéré et des coups de feu ont été tirés. L’arrivée des renforts a permis de circonscrire rapidement l’incident », ajoute le communiqué signé du directeur général de la police nationale.

« Plus tard, quatre blessés ont été répertoriés. L’un deux succombera des suites de ses blessures », ajoute-t-il, en précisant que « sur instructions du procureur de la République, une enquête a été immédiatement ouverte par les services compétents de la direction générale de la police nationale ».

Selon le PS, cinq véhicules remplis d’hommes de main armés du pouvoir venus à la mairie PS de Mermoz sont à l’origine de ces violences.

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Barthélémy Dias a reconnu avoir tiré des coups de feu, en état « de légitime défense ». Il a déclaré qu’il était prêt à répondre à une convocation de la police, insistant sur le fait qu’il avait été « agressé ».

Ces violences sont intervenues à la veille de l’investiture par son parti du chef de l’Etat Abdoulaye Wade comme candidat à la présidentielle de février 2012, candidature jugée anticonstitutionnelle par ses opposants qui ont prévu de manifester vendredi à Dakar.

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