Accusations de Bourgi: le Congo dément des dons d’argent

Le gouvernement congolais a rejeté mardi les accusations de dons d’argent à l’ex-président français Jacques Chirac et à son Premier ministre Dominique de Villepin de la part du président congolais Denis Sassou Nguesso et d’autres dirigeants africains.

Accusations de Bourgi: le Congo dément des dons d’argent © AFP

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Publié le 13 septembre 2011 Lecture : 1 minute.

« Nous nous opposons avec la dernière énergie aux allégations qui ont été avancées par M. Robert Bourgi », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Bienvenu Okiemy à la radio nationale.

« On voudrait que les Africains soient toujours cette entité sous domination qui prendrait ses ordres à l’étranger et qui obéirait et, qui de temps en temps, ouvrirait le tiroir-caisse pour nourrir un certain nombre de politiques à l’étranger », a-t-il ajouté.

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« Cet argent (dont parle M. Bourgi) ne saurait sortir du continent africain et particulièrement du Congo », a-t-il dit.

L’avocat français Robert Bourgi, conseiller officieux pour l’Afrique du président français Nicolas Sarkozy, a affirmé dans la presse française avoir « participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac » et avoir également remis des fonds occultes à Dominique de Villepin.

Il évoque notamment le financement de la campagne de l’élection présidentielle de 2002, remportée par le président sortant de l’époque, Jacques Chirac.

« Par mon intermédiaire, et dans son bureau, cinq chefs d’Etat africains – Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) – ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002 », prétend l’avocat.

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