Robert Bourgi: « Je suis un repenti »
L’avocat Robert Bourgi s’est qualifié lui-même de « repenti », lundi sur RFI, après avoir participé pendant des années à ce qu’il appelle « le côté obscur de la Françafrique ».
« J’ai assisté M. Foccart dans cette partie que je qualifie de côté obscur de la Françafrique jusqu’à son départ en 1997. Et de 1997 à 2005, j’ai géré moi-même ce côté obscur de la Françafrique », a déclaré l’avocat franco-libanais, qui a allumé un incendie en accusant Jacques Chirac et Dominique de Villepin d’avoir reçu de nombreuses mallettes d’argent liquide venant d’anciennes colonies françaises de 1995 à 2005.
« Robert Bourgi sert sur un plateau à l’opinion publique française, à la classe politique française, ce que tous les journalistes cherchaient à savoir depuis 25 ans », s’est-il vanté, parlant de lui-même à la troisième personne.
« Je suis un repenti, je bats ma coulpe », a-t-il dit.
Que promettait la France à ces chefs d’Etats africains en échange de cet argent ? « Mensonges, mensonges, mensonges, promesses non tenues, c’est-à-dire que la France fermait les yeux sur certaines dérives du pouvoir en Afrique », a accusé M. Bourgi.
« Aujourd’hui, le président Sarkozy, aidé du ministre Juppé, avec lequel je n’ai pas des relations exquises mais à qui je dois rendre hommage, veulent des régimes sains, acceptés par le peuple », a-t-il plaidé.
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