Maroc: discours attendu du roi à la nation

Le roi Mohammed VI s’adressera vendredi soir à la nation marocaine, a indiqué jeudi à Rabat un communiqué du palais royal sans préciser le contenu de ce discours, mais qui devrait porter sur le projet de réformes constitutionnelles.

Maroc: discours attendu du roi à la nation © AFP

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Publié le 17 juin 2011 Lecture : 1 minute.

Le discours à la nation « sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision demain (vendredi) », à 20H00 GMT (21H00 locales), a précisé le communiqué du Palais royal.

Selon une source officielle ayant requis l’anonymat, le « roi va présenter les grandes lignes de la révision constitutionnelle qui a été soumise aux partis et sera rendue publique après le discours royal ».

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Le « roi va également appeler à voter +oui+ pour ce projet de révision de l’actuelle constitution », a précisé à l’AFP cette source.

Le projet de révision de la constitution marocaine dans un sens plus démocratique sera soumis à référendum début juillet. Il prévoit notamment le principe de séparation des pouvoirs et une réduction des attributions du roi au profit du Premier ministre.

Le conseiller du roi Mohamed Moatassim a rencontré à deux reprises les responsables des partis politiques pour leur présenter les grandes lignes du projet de réformes, élaboré par une commission mise en place en mars par le roi et présidée par le juriste Abdeltif Menouni.

Des réformes politiques faisant évoluer le système politique marocain vers une monarchie constitutionnelle ont été réclamées notamment par les jeunes manifestants du Mouvement du 20 février, qui défilent régulièrement dans les villes marocaines.

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Un parti islamiste a cependant menacé lundi de voter contre la future constitution si elle prévoit la « liberté de croyance », qui aura, selon lui, des conséquences néfastes sur l’identité islamique du Maroc.

« On n’est pas contre la liberté de croyance, mais nous craignons les conséquences néfastes de cette disposition sur notre identité islamique », a déclaré à l’AFP Abdelilah Benkirane, le secrétaire général du Parti islamiste Justice et développement (PJD, opposition parlementaire).

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Le 9 mars, Mohammed VI avait annoncé d’importantes réformes constitutionnelles prévoyant notamment le principe de séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du Premier ministre issu du parti majoritaire aux élections.

Mais ces promesses ont été jugées « insuffisantes » par le Mouvement du 20 février, qui avait appelé à boycotter la commission présidée par M. Menouni.

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