Dispersion violente d’une manifestation anti-gouvernementale à Tunis

Les forces de l’ordre tunisiennes ont violemment dispersé vendredi environ 200 manifestants dans le coeur de Tunis qui réclamaient la « démission » du gouvernement transitoire et « une nouvelle révolution », ont constaté des journalistes de l’AFP.

Dispersion violente d’une manifestation anti-gouvernementale à Tunis © AFP

Dispersion violente d’une manifestation anti-gouvernementale à Tunis © AFP

Publié le 6 mai 2011 Lecture : 1 minute.

Les manifestants qui scandaient depuis une vingtaine de minutes des slogans comme « dégage » et « le gouvernement de transition travaille toujours pour (le président déchu) Ben Ali » ont fait face à un cordon de policiers déterminés à les empêcher de progresser en direction du ministère de l’Intérieur sur l’avenue Habib Bourguiba.

Puis soudain, les forces de l’ordre ont chargé les manifestants en tirant massivement des gaz lacrymogènes, créant un mouvement de panique parmi les manifestants, majoritairement des jeunes, et les piétons qui se sont tous lancés dans une course effrénée pour se mettre à l’abri pendant que les magasins baissaient leur rideau de fer.

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Les forces de l’ordre, dont la majorité étaient cagoulés, sillonnaient l’avenue Bourguiba à bord de moto, d’autres avec des chiens, à pied, et même un blindé léger circulait également sur l’avenue.

Il n’a pas été possible dans l’immédiat de connaître le nombre des blessés.

Un photographe de l’Agence France-Presse (AFP), Fathi Belaid, a été agressé par des forces de l’ordre.

« J’ai été frappé par 4 policiers dans l’escalier du journal La Presse. Ils m’ont pris 2 appareils photo et un ordinateur portable et m’ont frappé sur la tête avec des barres de fer », a-t-il dit.

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