Sénégal: fin du Festival mondial des arts nègres, « une réussite » selon Wade

Le Festival mondial des arts nègres qui avait débuté le 10 décembre prend fin vendredi soir, un évènement culturel salué comme « une réussite » par le président sénégalais, Abdoulaye Wade, malgré des ratés dans l’organisation.

Sénégal: fin du Festival mondial des arts nègres, « une réussite » selon Wade © AFP

Sénégal: fin du Festival mondial des arts nègres, « une réussite » selon Wade © AFP

Publié le 31 décembre 2010 Lecture : 1 minute.

La manifestation majeure de cette ultime journée, en l’absence de cérémonie de clôture, est un concert du rappeur américain d’origine sénégalaise, Akon, vendredi soir à Saint-Louis (Nord), selon le comité d’organisation.

« Clôture en apothéose à Dakar et Saint-Louis », titrait vendredi le quotidien gouvernemental Le Soleil.

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Selon le journal, « pendant trois semaines, des savants, écrivains, intellectuels et artistes d’Afrique et de la diaspora se sont exprimés à travers des activités culturelles aussi vastes que diverses, dans un climat de tolérance, d’estime mutuelle et d’épanouissement culturel ».

Ce troisième Festival mondial des arts nègres s’est tenu après une première édition organisée en 1966 à Dakar par le président-poète Léopold Sédar Senghor, suivie d’une deuxième en 1977 à Lagos.

Expositions, spectacles, débats – tous gratuits – ont marqué cette troisième édition saluée comme « une réussite incontestable » par le président Wade, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).

« On ne peut pas expliquer l’impact que ce festival a eu sur les peuples noirs. (L’évènement) a permis aux différentes communautés noires de s’exprimer par des moyens artistiques », a-t-il dit.

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Officiellement, 6. 000 personnes venant de quelque 80 pays ont pris part à cet évènement cependant dénoncé comme un « gâchis financier » par l’opposition sénégalaise qui a accusé le régime d’Abdoulaye Wade de « dilapider » des milliards de francs CFA sans transparence.

Les opposants ont déploré que le président Wade, au pouvoir depuis 2000 et candidat pour un troisième mandat en 2012, ait choisi sa fille Sindiély pour codiriger le festival, de même qu’il avait confié, en 2007, l?organisation du Sommet de la conférence islamique à son fils Karim.

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Le budget définitif du Festival n’a pas été précisé par les organisateurs.

De nombreux participants ont selon la presse dénoncé des ratés dans l’organisation: annulation de plusieurs manifestations, problèmes d’intendance, de réservation et d’hébergement etc. . .

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