Sommet sur la biodiversité: l’Afrique prépare sa position au Gabon

Des ministres de l’Environnement de plusieurs pays africains ont entamé jeudi à Libreville une conférence à l’issue de laquelle devrait être retenue une position commune de l’Afrique sur la biodiversité avant un sommet au Japon, a constaté une journaliste de l’AFP.

Sommet sur la biodiversité: l’Afrique prépare sa position au Gabon © AFP

Sommet sur la biodiversité: l’Afrique prépare sa position au Gabon © AFP

Publié le 16 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

Cette rencontre de deux jours se tient « à quelques semaines de deux grands rendez-vous internationaux où l’Afrique devra faire entendre sa voix sur la question » de la biodiversité, a souligné le président gabonais Ali Bongo Ondimba dans une allocution diffusée par vidéo à l’ouverture.

M. Bongo, « empêché » en raison d’un agenda chargé, a cité l’Assemblée générale de l’ONU, prévue la semaine prochaine, et le sommet de l’ONU sur la diversité biologique, du 18 au 29 octobre à Nagoya, au Japon. Ce pays a dépêché à Libreville un ambassadeur pour la préparation du sommet.

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Durant leurs travaux, les ministres se baseront sur les conclusions d’experts d’une trentaine de pays qui ont « échangé et proposé des positions sur de grandes thématiques liées à la biodiversité », selon le ministre gabonais de l’Environnement, Rufin Pacôme Ondzounga.

Leur mission est « des plus déterminantes pour l’avenir (de l’Afrique) face aux enjeux internationaux en matière de biodiversité », a estimé Ali Bongo.

D’après le comité d’organisation, des ministres d’une vingtaine de pays, dont le Tchad, le Mali, le Rwanda, le Congo-Brazzaville, la République démocratique du Congo, Maroc, et des représentants de plusieurs organisations prennent part à la rencontre, qui se tient à l’initiative du Gabon en collaboration avec des institutions de l’Union africaine (UA) et de l’ONU.

Selon le dossier de presse de la réunion, les experts estiment « le coût de la non-action face aux menaces sur la biodiversité (à) 14. 000 milliards d’euros par an d’ici à 2050 ».

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« Plus de 3 milliards de personnes dépendent de la biodiversité biologique marine et côtière. Plus de 1,6 milliard de personnes sont tributaires des forêts et des produits forestiers non ligneux pour leur existence » tandis que « plus d’un milliard d’habitants des zones arides et sub-humides sont menacés par la dégradation des habitats et l’érosion de la diversité biologiques », d’après les mêmes estimations de spécialistes.

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