Un Français soupçonné de « terrorisme » en Indonésie réside en Mauritanie

Un Français accusé par les autorités indonésiennes d’avoir participé à la préparation d’un attentat dans leur pays, ce dont il se défend, réside actuellement en Mauritanie, a appris mercredi l’AFP auprès de l’ambassade de France à Nouakchott.

Un Français soupçonné de « terrorisme » en Indonésie réside en Mauritanie © AFP

Un Français soupçonné de « terrorisme » en Indonésie réside en Mauritanie © AFP

Publié le 1 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

Ce Français, Frédéric Jean Salvi, alias Ali, « a bien pris contact physiquement il y a quelques jours avec les autorités consulaires de l’ambassade et il a affirmé qu’il résidait en Mauritanie », a déclaré, sous couvert d’anonymat, une source diplomatique à l’ambassade.

« Il a affirmé qu’il était là et qu’il n’avait rien à voir avec les accusations dont il fait l’objet » en Indonésie, a ajouté cette source.

la suite après cette publicité

Elle n’a fait état d’aucun mandat d’arrêt ni procédure lancés à son encontre.

Le 17 août, le chef de la lutte antiterroriste au ministère indonésien de la Sécurité, Ansyaad Mbai, avait déclaré à l’AFP que M. Salvi avait un passé de militant extrémiste en France et qu’il était soupçonné de préparer, avec des militants d’Al-Qaïda, des attentats à Jakarta du type de ceux perpétrés en 2008 à Bombay, en Inde.

Au cours de raids antiterroristes dans l’ouest de l’île indonésienne de Java le 7 août, la police avait arrêté cinq suspects, et saisi des substances explosives dans un atelier clandestin de fabrication de bombes, ainsi qu’un véhicule appartenant à un Français qui pourrait avoir été destiné à commettre un attentat à la voiture piégée.

La police avait alors annoncé avoir sollicité l’aide d’Interpol pour retrouver le propriétaire du véhicule.

la suite après cette publicité

« Il (Salvi) a aidé les terroristes en leur prêtant sa voiture. Nous enquêtons pour savoir si la voiture devait être utilisée comme voiture piégée », a affirmé M. Mbai.

Après la découverte en février dernier d’un camp d’entraînement de terroristes à Aceh, dans le nord de l’île de Sumatra, la police indonésienne avait arrêté à travers le pays 102 personnes suspectes dont 70 ont été maintenues en détention.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires