Conseil de Sécurité de l’ONU: « au moins un siège » permanent pour l’Afrique
Le président camerounais Paul Biya a plaidé mardi à Yaoundé pour l’attribution à l’Afrique d' »au moins un siège » de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, lors d’une conférence internationale à l’occasion du cinquantenaire des indépendances de 17 pays africains.
« Personne ne conteste (. . . ) que l’Afrique n’est pas suffisamment représentée au niveau où sont prises les décisions qui engagent l’ensemble de la planète. C’est notamment le cas à l’ONU, et en particulier au Conseil de sécurité auquel les pays africains ne peuvent accéder qu’en tant que membres non permanents », a déclaré M. Biya à l’ouverture de cette conférence, dite « Africa 21 », regroupant plusieurs personnalités dont des responsables de l’ONU et de l’Union africaine (UA).
« Le problème de la réforme du Conseil a été soulevé depuis longtemps mais n’a toujours pas été résolu. Il serait équitable que l’Afrique y dispose d’au moins un siège suivant un mode de représentation à arrêter entre Africains », a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité est composé de 15 membres: cinq permanents avec droit de veto, et dix non permanents, élus pour deux ans. L’UA réclame deux sièges permanents avec droit de veto au sein d’un Conseil de sécurité élargi. Cet élargissement était une des réformes de l’ONU proposées par Kofi Annan durant son mandat de secrétaire général (1997-2006).
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