Des élus africains demandent l’interdiction universelle de l’excision

Des parlementaires de 27 pays africains ont appelé mardi l’ONU à instaurer en 2010 une « interdiction universelle » des « mutilations génitales féminines », au terme d’une conférence consacrée à l’excision à Dakar. « La déclaration finale appelle la 65e Session de l?Assemblée générale des Nations Unies à adopter une résolution solennelle qui interdise les mutilations génitales féminines dans le monde », selon un communiqué publié à l’issue de la conférence interparlementaire.

Des élus africains demandent l’interdiction universelle de l’excision © AFP

Des élus africains demandent l’interdiction universelle de l’excision © AFP

Publié le 5 mai 2010 Lecture : 1 minute.

Les participants ont « exhorté les gouvernements africains ainsi que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, la Communauté des Etats de l?Afrique de l?Est et l?Union africaine, à porter et faire adopter cette résolution en 2010 ».

Les mutilations génitales féminines concerne toutes les interventions incluant l?ablation ou la lésion des organes génitaux externes de la femme, pratiquée pour des raisons culturelles ou religieuses.

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Chaque année, trois millions de filles sont excisées en Afrique, avait souligné lundi la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Rose Gkuba, citant un rapport de l’ONU.

Le Sénégal fait partie des 19 pays africains (sur 53) qui ont adopté une loi interdisant cette pratique, selon des documents distribués durant la réunion.

Cette conférence était organisée conjointement par le ministère sénégalais de la Famille, l?association internationale No Peace Without Justice et l?Organisation sénégalaise La Palabre.

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