Dakar: Conférence internationale pour l’interdiction de l’excision par l’ONU

Des parlementaires de 27 pays africains ont entamé lundi à Dakar une conférence pour « promouvoir l’adoption d’une résolution de l’ONU qui interdise explicitement les mutilations génitales féminines comme une pratique contraire aux droits humains ».

Dakar: Conférence internationale pour l’interdiction de l’excision par l’ONU © AFP

Dakar: Conférence internationale pour l’interdiction de l’excision par l’ONU © AFP

Publié le 3 mai 2010 Lecture : 1 minute.

Des représentants des Nations unies, de l’Union africaine et de diverses ONG participent également, jusqu’à mardi, à cette rencontre « en faveur de l’interdiction de la pratique » de l’excision par l’Onu.

La vice-présidente du Sénat italien, Emma Bonino, a pris la parole à l’ouverture de la rencontre, en tant que présidente de l’organisation No peace without justice, et a lancé: « il n’y a pas de solution miracle (contre l’excision). Il y a une stratégie complexe à mettre en oeuvre ».

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« C’est le moment d’aller de l’avant avec une résolution spécifique au niveau de l’Onu qui peut donner un nouvel élan, un nouvel espoir aux activistes, aux gouvernements et aux parlementaires », a ajouté Emma Bonino.

Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Mamadou Seck, a appelé les participants à faire preuve, dans la lutte contre l’excision, « de pédagogie et de persuasion, à convaincre sans contraindre ».

Le Sénégal fait partie des 19 pays africains (sur 53) qui ont adopté une loi interdisant cette pratique, selon des documents distribués durant la conférence.

La mutilation génitale féminine – ou excision – concerne toutes les interventions incluant l?ablation ou la lésion des organes génitaux externes de la femme, pratiquée pour des raisons culturelles ou religieuses.

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