Yémen: les autorités réaffirment qu’ils traquent l’imam radical Aulaqi

Les autorités yéménites ont une nouvelle fois assuré jeudi dans un communiqué qu’ils traquaient l’imam radical yéménite Anwar al-Aulaqi, que les Etats-Unis cherchent à éliminer pour ses liens présumés avec Al-Qaïda.

Yémen: les autorités réaffirment qu’ils traquent l’imam radical Aulaqi © AFP

Yémen: les autorités réaffirment qu’ils traquent l’imam radical Aulaqi © AFP

Publié le 15 avril 2010 Lecture : 1 minute.

« Les autorités yéménites traquent actuellement Anwar al-Aulaqi, qui est accusé d’être lié à Al-Qaïda et à des personnes impliquées dans des actes terroristes et d’avoir incité à des actes terroristes », a affirmé un communiqué mis en ligne sur le site internet du ministère de la Défense, 26sep. net.

« Si le Yémen reçoit des preuves des Etats-Unis sur la culpabilité de Aulaqi, il agira conformément à la Constitution et aux lois yéménites », a ajouté le communiqué.

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Le 12 avril, le vice-Premier ministre aux Affaires de la Défense et de la sécurité, Rached Mohammed al-Alimi, avait déjà affirmé, sur le même site, que Aulaqi était « pourchassé pour être arrêté ».

Le Yémen n’est pas lié aux Etats-Unis par un accord d’extradition.

Un responsable antiterroriste américain avait confirmé à l’AFP début avril que l’administration Obama avait donné son feu vert à l’élimination de l’imam Aulaqi, un ressortissant des Etats-Unis installé au Yémen.

Le communiqué du ministère de la Défense a souligné que Aulaqi était visé par un raid mené par l’aviation yéménite le 24 décembre dernier contre un lieu abritant une réunion de membres d’Al-Qaïda à Chabwa (est du Yémen), qui avait fait 34 morts.

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L’imam, soupçonné d’être lié à l’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), avait entretenu une correspondance par courriels avec le commandant américain Nidal Hassan qui a tiré en novembre 2009 sur des soldats à Fort Hood (Texas), faisant 13 morts. Il avait ensuite dit approuver cette attaque.

Il avait par ailleurs affirmé en février dans une interview à Al-Jazira que le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, accusé d’avoir tenté de faire exploser le vol Amsterdam-Detroit le 25 décembre, était son « disciple », mais qu’il n’avait pas lancé de fatwa (avis religieux) lui demandant de commettre cet attentat.

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L’imam avait appelé le mois dernier dans un message audio les musulmans américains à se rebeller contre leur gouvernement.

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