Burundi : six candidats confirmés à l’élection présidentielle du 20 mai
Six candidatures ont été validées mardi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi. Quatre autres ont été rejetées pour « dossiers incomplets ».
![Evariste Ndayishimiye, au centre, accompagné de sa femme Angeline Ndayubaha, à gauche, et du président Pierre Nkurunziza, à droite, dans la province de Gitega, au Burundi, dimanche 26 janvier 2020. © AP Photo/Berthier Mugiraneza](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/03/10/sipa_ap22422186_000006.jpg)
Evariste Ndayishimiye, au centre, accompagné de sa femme Angeline Ndayubaha, à gauche, et du président Pierre Nkurunziza, à droite, dans la province de Gitega, au Burundi, dimanche 26 janvier 2020. © AP Photo/Berthier Mugiraneza
« Au total, dix candidats ont présenté des dossiers de candidature à l’élection présidentielle. (Ils) ont été soumis à une analyse approfondie sur la base principalement de la Constitution et du code électoral », a déclaré à Bujumbura le président de la Ceni, Pierre-Claver Kazihise.
Six candidats ont vu leurs « dossiers acceptés », a ajouté Pierre-Claver Kazihise. Parmi eux, se trouvent le général Evariste Ndayishimiye, candidat du parti CNDD-FDD au pouvoir, et Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL), le principal parti d’opposition.
Les candidatures de l’actuel premier vice-président Gaston Sindimwo, du parti Uprona dominé par la minorité tutsi, et de Léonce Ngendakumana, du Frodebu, le parti ayant remporté les premières élections démocratiques au Burundi en 1993, ont également été retenues.
Enfin, la Ceni a validé les candidatures de deux indépendants, Francis Rohero et Dieudonné Nahimana.
Deux jours pour faire appel
La commission n’a pas donné la raison du rejet des dossiers de l’ancien président de transition Domitien Ndayizeye, présenté par la coalition d’opposition Kira, de Jacques Bigirimana, candidat du parti FNL proche du pouvoir, d’Anicet Niyonkuru, candidat du parti d’opposition CPD récemment rentré d’exil, et de Valentin Kavakure, jeune candidat du petit parti FPN.
Ces quatre personnalités ont toutefois deux jours pour faire appel devant la Cour constitutionnelle. Le CDP d’Anicet Niyonkuru a déjà annoncé son intention de déposer ce recours.
La campagne pour la présidentielle aura lieu du 27 avril au 17 mai, selon un calendrier publié par la Ceni.
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