Congo: les employés du raffinage arrêtent une grève de la faim
Les quelque 300 agents de l’unique raffinerie du Congo à Pointe-Noire, capitale économique (sud), qui réclamaient des « avantages sociaux » ont arrêté mardi leur grève de la faim observée sur leur lieu de travail, a appris l?AFP mercredi de source syndicale.
« Depuis hier (mardi) nous avons décidé d?arrêter la grève parce que la tutelle (direction de l’entreprise) a souhaité qu?on entre en négociation », a déclaré à l?AFP le responsable du syndicat des travailleurs de la Congolaise de raffinage (Coraf), Baritole Ngondi
« Ces négociations s?ouvrent demain (jeudi) et vont durer deux jours », a-t-il ajouté, précisant qu?elles seront dirigées par Denis Gokana, PDG de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dont la Coraf en est une filiale.
« Si les négociations n?aboutissement pas, nous arrêterons cette fois-là de travailler », a prévenu M. Ngondi. Les employés ont observé une grève de la faim pendant une semaine sur le lieu du travail.
Les employés de la Coraf, dont certains gagnent environ 300. 000 F CFA (450 euros) par mois, réclament, entre autres, une hausse de primes de production, de logement et de transports.
La Coraf est l’unique usine de raffinage de produits pétroliers du Congo, un pays qui dispute au Gabon la quatrième place de producteur de l’or noir en Afrique subsaharienne.
La capacité de production initiale de la Coraf est d’un million de tonnes par an. Mais les difficultés techniques ont ramené cette production à 600. 000 tonnes/an, selon les autorités. En 2008 le Congo a revu deux fois à la hausse les prix des produits pétroliers à la pompe en raison de leur coût d’importation.
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