Congo: libération d’un proche de l’ex-président Lissouba arrêté en juillet

Un proche de l’ancien chef de l’Etat congolais Pascal Lissouba (1992-1997), le colonel Ferdinand Mbaou, qui avait été arrêté en juillet à Brazzaville peu après son retour d’exil, a été mis en liberté provisoire, a appris l’AFP auprès de sa famille lundi.

Congo: libération d’un proche de l’ex-président Lissouba arrêté en juillet © AFP

Congo: libération d’un proche de l’ex-président Lissouba arrêté en juillet © AFP

Publié le 15 février 2010 Lecture : 1 minute.

Le colonel Mbaou, directeur de la sécurité présidentielle sous le régime de M. Lissouba, « est en liberté provisoire depuis quelques jours. Il est rentré en famille », a affirmé un membre de sa famille sous couvert d’anonymat.

« Tout le temps qu’il est resté en détention, aucune information ne nous a été donnée sur les motifs exacts de son arrestation. Sa liberté, bien que provisoire, nous réjouit quand même », a ajouté cette source, sans plus de détails.

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Interrogées par l’AFP sur le sujet, plusieurs sources policières n’ont pas souhaité faire de commentaires.

Le colonel Ferdinand Mbaou est revenu dans son pays le 15 juillet 2009, après douze ans d’exil. Il avait été arrêté le 21 juillet.

Après son arrestation, son entourage avait affirmé à l’AFP qu’on lui reprochait des propos tenus depuis la France mais aussi et surtout des réunions communes organisées par le passé avec le général Emmanuel Ngouélondélé.

Officier de gendarmerie à la retraite, M. Ngouélondélé est à la tête d’une formation de l’opposition, le Parti pour l’alternance démocratique (PAD). Il a été lui aussi directeur de la sécurité présidentielle entre 1979 et 1992.

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Le colonel Mbaou avait quitté le Congo en 1997, année de la chute du président Lissouba à l’issue d’une guerre civile remportée par l’actuel président congolais Denis Sassou Nguesso.

Jugé et condamné par contumace en 2001 par la justice congolaise pour « crimes économiques », M. Lissouba, qui vit en exil en France depuis son renversement, pourrait être gracié dans les jours à venir.

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Le président Sassou Nguesso a initié un projet de loi en ce sens.

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