Le Sénégal inaugure le centre construit pour le sommet de la Francophonie
Le président sénégalais Macky Sall a inauguré jeudi à Diamniadio, près de Dakar, un centre international de conférence construit pour abriter le 15e sommet de la Francophonie, prévu fin novembre, a-t-on constaté.
« Avec les aménagements nécessaires à sa fonctionnalité (. . . ), ce centre a mobilisé un investissement global de 57 milliards 875 millions de FCFA (près de 88,3 millions d’euros), dont 26 milliards de FCFA à peu près – plus précisément 25 milliards 987 millions de FCFA (près de 40 millions d’euros) sur ressources propres du budget de l’Etat », a déclaré le président Sall lors d’une cérémonie festive retransmise à la télévision publique RTS1.
Le montant global inclut également « un prêt de 32 milliards de FCFA environ (près de 48,8 millions d’euros) accordés par la Turquie », a-t-il précisé, en remerciant ce pays « pour cette manifestation de solidarité active ».
Le vice-ministre de l’Economie, Adnan Yildirim, représentait son pays à la cérémonie, qui a été marquée par les prestations des chanteurs sénégalais Le Sénégal inaugure le centre construit pour le sommet de la Francophonie et Youssou Ndour, ce dernier étant par ailleurs un conseiller spécial du président Sall.
Le « Centre international de conférence de Dakar (CICD) » a été construit sur une superficie de 20. 000 m2, dont 14. 000 de bâtiments.
« Ce complexe futuriste, doté d’un amphithéâtre de 1. 500 places, de plusieurs salles de réunion et d’autres commodités, dont une unité d’alimentation en énergie solaire, nécessite que le plus grand soin soit apporté à sa gestion et son entretien », a indiqué Macky Sall.
Le chantier, qui a duré moins d’un an, a mobilisé « plus de 2. 100 Sénégalais et Sénégalaises, tous corps de métiers confondus », a-t-il souligné.
Le Sénégal doit accueillir les 28 et 29 novembre le 15e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui doit désigner son nouveau secrétaire général en remplacement de l’ex-président sénégalais Abdou Diouf. M. Diouf, qui dirige l’OIF depuis 2003, n’a pas voulu briguer un quatrième mandat.
Parmi les candidats déclarés à sa succession, figurent l’ancienne gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean, l’ex-président burundais Pierre Buyoya et l’ancien ministre des Affaires étrangères de l’île Maurice, Jean-Claude de l?Estrac.
Sont également en lice l’écrivain congolais Henri Lopes, actuellement ambassadeur du Congo à Paris, ainsi que l’Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu, qui est représentant personnel du président équato-guinéen auprès du conseil permanent de la Francophonie.
Basée à Paris, l’OIF compte une soixantaine de membres et 20 observateurs.
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