La ruée des pays et des groupes étrangers vers l’or vert africain inquiète experts et ONG. Reste que le phénomène est difficilement quantifiable, nombre d’annonces d’accords n’étant pas suivies d’effet.
Spécialiste belge du droit à l’alimentation, il regrette les discours de bonnes intentions et appelle à la réforme des règles du commerce mondial, qui, par leur iniquité, écartent d’office le continent africain.
La demande mondiale en engrais, comme celle de l’Afrique, ne cesse de croître. Devenu stratégique pour la sécurité alimentaire, le secteur des fertilisants offre un marché en totale ébullition.
La privatisation du secteur dans les années 1990 n’a pas été encadrée avec suffisamment de rigueur. L’accès aux produits vétérinaires et aux professionnels s’avère difficile dans un milieu encore très traditionnel.