Le pays veut devenir la destination phare des vacanciers soucieux de l’environnement. Pour que son trésor chlorophyllien et sa biodiversité fassent recette, encore faut-il que les opérateurs soient au rendez-vous.
À la suite d’un désaccord avec l’Agence nationale de l’aviation civile, Africa’s Eden, pionnier du tourisme durable et principal opérateur du parc de Loango, a mis la clef sous la porte.
La bataille pour la survie des éléphants de forêt, braconnés à travers tout le pays pour leur ivoire, a nécessité la mise en place d’une unité militaire de 240 hommes pour sécuriser les parcs.
Construction d’une zone d’activités, d’une usine d’engrais, plantation de palmiers à huile… En moins d’un an, le géant singapourien Olam est passé de l’approche tactique au grand jeu.
S’il garde son humour et son flegme tout britanniques, le secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux a déjà passé la moitié de sa vie au service de la forêt tropicale.
L’État gabonais compte bien gagner son statut de pays émergent grâce à sa fibre verte. Dès le début de son mandat, Ali Bongo Ondimba a intégré l’environnement à l’ensemble des politiques sectorielles. Beaucoup ont cru à un gadget. Dix-huit mois plus tard, dans tous les secteurs, on se met au diapason.