Le Congrès de l’association africaine de l’eau, qui s’est tenu à Marrakech du 20 au 23 février, a mis en exergue le manque criant de managers africains dans le secteur. Depuis 2009, le master exécutif international OpT (« Eau pour tous ») d’AgroParisTech, basé à Montpellier, tente d’y remédier. Jean-Antoine Faby, son directeur, en résume les caractéristiques.
Dans le Sud tunisien soumis à de fréquents épisodes de sécheresse, le déploiement d’un programme de sécurité hydrique se heurte à la question du coût de l’eau sans oublier celle de son subventionnement.
Faute d’un engagement suffisant, la Côte d’Ivoire est confronté à un important déficit en eau courante. Mais la mainmise de la Sodeci sur la distribution n’est pas remise en question pour autant.
Face à la pratique illégale de la revente d’eau, l’Etat a créé une commission anticrise qui alimente gratuitement les quartiers les moins raccordés. En attendant des travaux d’aménagement.
Pour l’établissement public, la priorité est d’étendre l’accès à l’eau potable dans les zones rurales. Un objectif que l’Onep entend atteindre grâce à des investissements conséquents et au soutien de l’État.
La forte croissance de la population sur le continent africain oblige les États à augmenter leurs investissements pour garantir un meilleur accès à l’eau potable. Notamment dans les villes.