Jadis, la France intervenait comme bon lui semblait en Afrique. Aujourd’hui, elle cherche à maintenir une certaine influence. L’historien Jean-Pierre Bat revient sur un demi-siècle de Françafrique… et sur ce qu’il en reste.
Le roi du Maroc Mohammed VI a decliné l’invitation au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, organisé vendredi et samedi à Paris. Il rejoint ainsi l’Algérien Abdelaziz Bouteflika, le Sud-africain Jacob Zuma ou encore le Rwandais Paul Kagamé sur la liste des absents. En tout, 39 chefs d’État et de gouvernement africains sont annoncés, soit un de plus que lors du dernier sommet Afrique – France en 2010.
Le président rwandais Paul Kagamé ne peut assister au sommet de l’Élysée sur la sécurité en Afrique, du 6 au 7 décembre, pour des raisons d’agenda. Mais pas seulement.