En 2007, l’ambassade des États-Unis à Bujumbura (Burundi) est informée de la découverte de produits chimiques, dont de l’uranium, par deux Congolais, dans l’Est de la RDC. Les Américains vont hésiter quant à la validité de ces informations…
Face aux risques de vols et de trafics de matériel nucléaire, les Américains surveillent les anciens réacteurs congolais, selon un télégramme diplomatique publié par WikiLeaks.
Une note diplomatique publiée par WikiLeaks révèle que l’année 2000 aurait dû être celle du départ de Robert Mugabe, président du Zimbabwe depuis 1987. Mais aux alléchantes propositions de retraite dorée, il a opposé une fin de non-recevoir.
Duplicité, laxisme, voire complicité. Les télégrammes diplomatiques américains révélés par WikiLeaks ne sont tendres ni avec le président Amadou Toumani Touré (ATT), ni avec son armée, ni même avec son système financier.
Les révélations continuent de pleuvoir sur le site WikiLeaks. Un mémo de la diplomatie américaine cite le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, affirmant que le président soudanais Omar el-Béchir est parvenu à faire sortir de son pays plusieurs milliards de dollars ponctionnés sur les recettes pétrolières.
Qu’ils contiennent des anecdotes ou des consignes de travail, les télégrammes échangés entre le département d’État et ses diplomates sur le terrain montre que ce sont surtout les pays stratégiques au sous-sol riche en matières premières – Soudan, Nigeria, RD Congo – qui intéressent Washington.
En Mauritanie, Youssouf Sylla est probablement le plus embarrassé par WikiLeaks. Un télégramme du 29 avril 2009 rapporte un entretien entre ce sénateur mauritanien, aujourd’hui membre de la majorité présidentielle, et l’assistant politique de l’ambassade américaine à Nouakchott.
Selon les télégrammes diplomatiques rendus publics par WikiLeaks, les autorités militaires égyptiennes ne verraient pas d’un très bon œil une éventuelle succession de Gamal Moubarak à son père en 2011. Et pourraient même s’y opposer.
En plus des pressions de la communauté internationale qui l’invite à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo devra endurer les révélations de WikiLeaks sur sa personnalité et son maigre poids politique.
En Afrique centrale, les mémos diplomatiques révélés par le site WikiLeaks s’articulent autour du thème majeur de la Françafrique. En plus des noms des présidents Bongo, Sassou Nguesso, Obiang Nguema ou encore Paul Biya, cités à différents titres, Robert Bourgi y est aussi mentionné comme une personnalité importante de la scène « françafricaine ».
Description des dirigeants et des personnalités du Grand Maghreb, analyse des relations interarabes et prévisions quant à l’évolution politique de ces pays nourrissent l’essentiel des commentaires, tantôt croustillants, tantôt pessimistes, des diplomates américains.