Le continent est loin d’avoir entamé sa « révolution verte ». Réunis fin avril à Agadir, au Maroc, les industriels du secteur des fertilisants l’ont bien compris. Reste à démocratiser l’accès à leurs produits.
L’agro-industrie, futur terreau de la prospérité africaine ? C’est possible, à condition que le continent lève les derniers obstacles en termes de production, d’infrastructures et d’énergie. Mais déjà, les investissements affluent et les usines se multiplient.
Née sous le signe de l’abondance, la deuxième ville de Tunisie n’a pas souffert du Printemps arabe. Mieux, elle a profité indirectement de la guerre en Libye.
Avec l’aide de l’Inde, une usine de tracteurs et de moissonneuses-batteuses a été livrée à Ebolowa, dans le sud du pays. De quoi révolutionner l’agriculture camerounaise ?
L’Afrique subsaharienne voit l’écart se creuser entre sa demande et sa production. Une opportunité pour les compagnies sucrières, qui commencent à se redéployer, notamment au Nigeria.
Afin de promouvoir une croissance rapide et durable reposant sur les petits exploitants, la Banque centrale du Nigeria a mis en place un système incitatif d’aide aux prêts agricoles.