Terreau d’investissements, moteur de diversification, vivier d’emplois, les zones d’activité se développent. À Taharacht, près de Béjaïa et à Bordj Bou Arreridj, près de Sétif, la dynamique d’extension ne faiblit pas.
Le gouvernement a révisé sa stratégie au profit des entreprises locales. Un patriotisme économique qui tranche avec l’option libérale suivie jusqu’à présent. Et qui a dérouté plus d’un opérateur.
Au cours des six derniers mois, le ministre des Affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs de France, d’Égypte et du Mali, et a rappelé ses ambassadeurs au Caire et à Bamako. Ambiance.
Elle a une réputation de cité joyeuse, vibrante, insolente, fêtarde et sans tabous. Mais la deuxième ville du pays change, se modernise. Au risque de perdre son âme ?
Paradoxalement, les mesures restrictives relatives au commerce extérieur et à l’investissement étranger sont vertement critiquées par les milieux d’affaires algériens.
Réélu pour un troisième mandat il y a tout juste un an, le président Abdelaziz Bouteflika poursuit sa politique d’investissements publics, soutenue par une large majorité de la classe politique. Mais, sur le front économique et social, les tensions se font jour.
Après la Coupe d’Afrique des nations (CAN), l’entraîneur des Fennecs s’est lancé dans une opération de rénovation pour préparer au mieux la Coupe du monde 2010. Des joueurs ont été écartés, d’autres doivent venir en renfort. Interview.