Alors que l’élection présidentielle algérienne a enfin été fixée au 17 avril, la classe politique, paralysée, attend toujours de connaître les intentions du président sortant, Abdelaziz Bouteflika.
Remaniée en profondeur, la vieille garde de l’armée algérienne a été peu à peu écartée du jeu politique. Et si, pour le choix du futur président, les généraux n’avaient plus leur mot à dire ?
En retrait depuis sa défaite, en 2004, Ali Benflis assure aujourd’hui ne nourrir aucune rancoeur. Et être confiant quant à ses chances de conquérir la présidence.
Tous les jours, des décisions sont prises et des décrets signés. À l’évidence, bien que son état de santé suscite l’inquiétude, Abdelaziz Bouteflika est décidé à tenir les rênes jusqu’au bout.
Discret conseiller lors de l’arrivée de son aîné au pouvoir, en 1999, Saïd Bouteflika est aujourd’hui omniprésent aux côtés de lui, même s’il préfère rester dans les coulisses.