Symbole de l’arrivée des hommes d’affaires dans le jeu politique, l’élection de Patrice Talon à la tête du Bénin, en avril 2016, avait soulevé un mélange de curiosité et d’interrogations. Un businessman réussira-t-il là où les politiciens de carrière ont échoué ? Peut-on gérer un État comme on dirige une entreprise ? Quid des risques de conflits d’intérêts ?
À trois mois des élections législatives, le chef de l’État – et du gouvernement – bat le rappel de ses troupes. Il s’appuie sur deux nouvelles coalitions. Et pourrait tirer profit des hésitations de l’opposition.
L’adoption du nouveau code électoral a créé une vive polémique au Bénin. Et en particulier la forte augmentation des cautions exigées des candidats à la présidentielle et aux législatives. Moyen d’en finir avec les candidatures folkloriques ou dérive vers une démocratie censitaire ?
Il est ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports… C’est à lui que le chef de l’État a confié la coordination des équipes de jeunes de sa majorité pour les législatives.
Depuis que Candide Azannaï, le président-fondateur de son parti, a quitté le poste de ministre délégué à la Défense, en mars 2017, le plus jeune député du Bénin – 40 ans – se montre particulièrement virulent vis-à-vis de l’exécutif.
Le président de la Coalition des mouvements du nouveau départ (CMND) revient sur l’adhésion de son parti à l’un des deux grands blocs de la majorité présidentielle en vue des législatives.
Deux ans après le lancement du Programme d’actions du gouvernement, la relance est bien engagée dans tous les secteurs clés. Mais cette croissance retrouvée est-elle pérenne ? Et profitera-t-elle vraiment à tous ?
De la production à l’égrenage, rien ne se fait dans le coton sans l’Association interprofessionnelle du coton (AIC). Son président, Mathieu Adjovi, dont la très grande proximité avec Patrice Talon n’est un secret pour personne, ne cache pas sa fierté au regard du bilan des trois dernières campagnes cotonnières. Et il y a de quoi.
Après les spectaculaires opérations de déguerpissement menées début 2017, l’État lance le bitumage de 660 km de voirie urbaine. Un lifting inespéré pour les neuf principales villes du pays.
Porto-Novo, Abomey, Cotonou, Parakou, Natitingou… À la tête du ministère du Cadre de vie depuis bientôt trois ans, José Tonato a mis les agglomérations du pays en chantier.
Estimé à 1,2 milliard d’euros lorsqu’il a été porté sur les fonts baptismaux, en 2008, le chantier de la ligne de chemin de fer Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey est stratégique pour la sous-région.
Le mouvement #TaxePasMesMo a fait reculer le gouvernement sur son projet d’imposer les réseaux sociaux. Porté par une alliance de circonstance hétéroclite, il illustre les aspirations et les contradictions d’une société ultraconnectée.