En dehors de Koupaki, trois béninois ont l’oreille de Boni Yayi : Marcel de Souza, Issifou Kogui N’Douro, Jonas Aliou Gbian. Des relations privilégiées qui, pour la plupart, se sont forgées avec le temps.
Elles sont trois face à la télé publique, l’ORTB. LC2, Golfe TV et Canal 3 se livrent une concurrence acharnée pour conserver leur audience. Et, surtout, s’assurer des recettes publicitaires.
Proches collaborateurs du chef de l’État, ils sont de ceux qui font et défont les réformes. Présentation des éminences grises du Bénin qui « hantent » le palais de la Marina.
D’un côté, de nouvelles infrastructures doivent augmenter ses capacités. De l’autre, un meilleur recouvrement des ressources douanières vise à le rendre plus rentable. Le port de Cotonou (Bénin) tente de rivaliser avec ceux de Dakar et Abidjan.
Les priorités du plan 2011-2016 s’articulent autour de trois axes : la relance du secteur agricole, le développement des infrastructures et l’assainissement des finances publiques.
Il y a eu l’échec d’Adrien Houngbédji, candidat de l’Union fait la nation au scrutin de 2011. Puis Léhady Soglo a claqué la porte de la coalition. Aujourd’hui, celle-ci se cherche un nouveau présidentiable.
On dit que c’est pour lui que le président a créé le poste de Premier ministre – qui ne figure pas dans la Constitution béninoise. Depuis six mois, ce technocrate concentre les attributions… et les attentions.
Réélu en mars, le président du Bénin, Boni Yayi, doit accélérer le rythme des réformes, institutionnelles comme économiques. Le tout sous le signe de la rigueur. Pas simple…
Plus de 1 million d’acheteurs de toute la région convergent chaque jour au marché de Dantokpa. Gros pourvoyeur de recettes pour l’État du Bénin, il pourrait rapporter beaucoup plus s’il était mieux géré.
En fin de mandat, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin revient sur son bilan. Et imagine à quoi pourrait ressembler, dans le futur, cette institution que le gouvernement veut dépoussiérer.