Barrages, routes, chemins de fer… Depuis dix ans, Pékin multiplie les contrats en Afrique, sur le modèle controversé « matières premières contre infrastructures ». Mais d’autres puissances émergentes préparent leur offensive.
Après le tourisme et la finance, les grands argentiers du Golfe se concentrent sur l’immobilier tunisien. En trois ans, 150 000 habitations doivent être construites.
Après l’Afrique du Nord et particulièrement la Libye, les géants turcs s’attaquent au sud du Sahara, où ils dament de plus en plus le pion aux Chinois.
Le Maroc abrite deux établissements très prisés par les meilleurs étudiants : l’École Hassania des travaux publics, à Casablanca, et l’École Mohammadia d’ingénieurs, à Rabat.
En adoptant un Programme pour le développement des infrastructures en Afrique, les États de l’Union africaine se sont engagés à mettre en oeuvre 51 chantiers essentiels. Entretien avec Ralph Olayé, chargé de l’intégration régionale à la Banque africaine de développement (BAD).
Le président Bongo Ondimba souhaite investir 18 milliards d’euros en cinq ans via l’Agence nationale des grands travaux. C’est deux fois plus que ce qu’il avait annoncé en octobre.