Attaques à la grenade, répression sanglante, exil de la population, absence de dialogue politique… Plongée au cœur d’un pays au bord de la guerre civile.
Voilà plusieurs semaines que Bujumbura accuse Kigali, où se sont réfugiés un grand nombre d’opposants, d’acteurs de la société civile et de journalistes burundais, de « vendre la chanson du risque de génocide » et de soutenir les rébellions armées en gestation aux frontières.
La Police nationale du Burundi (PNB) est désignée par diverses ONG et par de nombreux habitants des quartiers contestataires comme l’un des rouages, à Bujumbura, de la répression menée par le régime depuis dix mois. Pierre Nkurikiye, son porte-parole, répond aux critiques.
Alors que le pays s’enfonce dans la violence, un rapport onusien, divulgué début janvier, évoque différents scénarios. Y compris celui d’un génocide. S’alarme-ton trop vite, ou faut-il intervenir avant qu’il ne soit trop tard ?