Un an avant la libéralisation du secteur, l’entreprise aérienne nationale tunisienne, Tunisair, déploie une stratégie tous azimuts pour contrer l’arrivée des compagnies à bas coût.
L’aéroport d’Abidjan mise sur des liaisons directes outre-Atlantique pour concurrencer son voisin ghanéen. Mais la Côte d’Ivoire, qui attend depuis dix ans la certification des Etats-Unis, n’est pas complètement arrivé au bout de ses peines.
Au coude à coude au niveau mondial, l’européen Airbus et l’américain Boeing guettent la reprise du marché africain, sur lequel 700 avions devraient être vendus d’ici à 2030.
La croissance du trafic aérien en Afrique pousse les compagnies à trouver des cursus de formation sur le continent, moins chers qu’en Occident. Revue de détail.
Peu visible, le marché des moteurs d’avion génère pourtant des milliards de dollars. Le continent attire les leaders mondiaux, qui s’appuient aussi sur les contrats de maintenance.
Face aux transporteurs internationaux, les compagnies africaines s’organisent à travers des partenariats pour préserver leurs parts de marché et se développer sur les liaisons intercontinentales.
Un an après avoir dévoilé son ambitieux plan de développement quinquennal, la compagnie nationale poursuit sa restructuration et tente de pallier les insuffisances qui nuisent à son image.
Ouverture en cascade de nouvelles destinations africaines (Kigali et Bata fin octobre, Monrovia et Pretoria l’année prochaine) et renforcement des fréquences sur les lignes existantes : Air France-KLM, bousculé sur le continent par la conccurence sur les prix par d’autres compagnies, riposte.