Ils partagent la passion du théâtre, la polyvalence et une énergie à toute épreuve. Un cocktail indispensable pour assurer le spectacle malgré le manque de moyens.
« Dans Congo-Océan. De Brazzaville à Pointe-Noire, 1873-1934 », Blandine Sibille et Tuan Tran Minh racontent de façon originale l’histoire du Chemin de fer de Congo-Océan dont la mise en place date de l’époque coloniale.
Seule voie terrestre entre Brazzaville et l’Atlantique, le Chemin de fer Congo-Océan reste sans repreneur. Trop délabré. L’État, qui a dû lancer lui-même le plan de modernisation, espère voir le bout du tunnel l’an prochain.
Les activités pétrolières attirent des groupes du monde entier. Elles génèrent des milliers d’emplois locaux, directs et indirects, et près de 80 % des recettes de l’État congolais. Une manne dont la ville aimerait profiter davantage.
Après deux décennies moroses, la zone portuaire se réorganise. Son ambition : devenir la première plateforme de transbordement d’Afrique centrale. Peut-elle faire le poids face à ses concurrents ?
Enfants du cru, ils ont créé leur entreprise. Aujourd’hui, ils investissent de nouveaux secteurs et encouragent d’autres Ponténégrins à se lancer. Portraits.
De grands projets industriels se concrétisent, et le tissu de PME se densifie. De quoi permettre à la cité océane de diversifier ses activités et d’espérer résorber son fort taux de chômage.
Réélu à la tête de la municipalité en 2008, le député-maire de Pointe-Noire, président du Mouvement pour l’action et le renouveau (majorité présidentielle), revient sur les chantiers en cours.
Principal carrefour régional, la capitale économique du Congo, dopée par ses activités pétrolières, attire une population cosmopolite et en constante augmentation. Revers de la médaille : le chômage et une urbanisation erratique.
La Punta Negra portugaise devenue Pointe-Noire est témoin d’une tradition politique, économique et culturelle du Congo. Une histoire et une position géographique qui en font une ville ouverte.